Le cas du risotto

Le risotto n’est pas présent dans ma cuisine depuis bien longtemps. Il y est entré à la faveur d’une grosse poignée de petits pois frais présente dans feu mon panier de légumes hebdomadaire. Cette poignée de petits pois m’avait donné le petit coup de pouce nécessaire pour réaliser un fantasme : le risi e bisi. Le nom de ce plat m’a toujours beaucoup plu. Franchement, comment lui résister? Les photos que j’ai trouvées sur internet ne lui rendent pas justice je trouve. La mienne y compris (oui, ok, la mienne est pire que les autres…) Pourtant les petits pois! En voilà un légume qui donne le meilleur de lui-même pour arriver à un minimum d’esthétisme. J’adore…

Bref, et même s’il est déjà un peu tard pour dire bref, tout a commencé avec ce risi e bisi. Depuis, il y a eu du risotto. J’ai lu plein de choses à son propos, j’ai tout bien retenu parce que j’étais très intéressée. Et j’ai conclu que le risotto, ce n’était pas bien difficile à réaliser, un peu contraignant et délicieux.


Mais qu’en est-il réellement? Le grand philosophe culinaire Jamie Oliver a l’air d’accord pour dire que c’est facile, mais lui, il dit aussi que c’est hyper cool à faire, que les Italiens sont contents de cuisiner ça parce que ça leur laisse le temps faire plein de choses en même temps.

Heu… Alors moi aussi, je peux faire plein de choses en même temps qu’un risotto : discuter, boire, chanter et des tas de trucs du genre. Mais par contre, j’aurais un peu de mal à faire la vaisselle ou préparer le dessert…

Qu’en pensez-vous? Ca se passe comment le risotto chez vous? Moi j’avoue que c’est le seul plat qui me donne envie de cuisine américaine parce que ça fait un peu long dans la cuisine en cours de repas. Mais ça vaut le coup aussi, c’est vraiment bon et difficile à rater, non?

Un autre avantage : pas besoin de grand chose pour un risotto vraiment sympa. Il s’accommode bien des fonds de frigo…

Pour celui de la photo :

On fait revenir un oignon, 2 gousses d’ail émincées et quelques tranches de pancetta émincée dans un peu d’huile et de beurre. On fait blondir le tout.

On ajoute la quantité de riz souhaitée (on dit 70g par personne) et on fait revenir jusqu’à ce que le riz soit translucide et sans qu’il colore.

On mouille ensuite avec de l’alcool : je dirais bien du vin blanc mais j’ai vu l’autre jour le globe-cooker (mais siiii, Fred!) qui disait choisir l’alcool en fonction de l’endroit où il se trouvait. Dans l’épisode en question, il se trouvait au Brésil et il me semble qu’il utilisait de la cachaça..

On regarde l’alcool s’évaporer dans un pschhhhhhhhhh.

On mouille ensuite avec du bouillon chaud, louchette par louchette, et on mélange jusqu’à absorption entre chaque. Le bouillon doit être chaud pour que la cuisson ne soit pas stoppée à chaque louche ajoutée. Je ne sais pas exactement quelles seraient les conséquences gustatives d’ajouter du bouillon froid mais je suis à peu près sûre que le risotto cuirait plus lentement… (c’est mon côté scientifique, ça)

Quand le riz est cuit, et bien crémeux sans avoir ajouté de crème, on coupe le feu et on ajoute beurre et parmesan.

On mélange bien, on couvre deux minutes (le temps de dresser les assiettes si vous êtes dans Un dîner presque parfait ou autre Masterchef… Tiens, ça me fait penser à l’affreux risotto aux carottes violettes d’une candidate…)

Pour cette fois, j’ai préparé en même temps une poêlée de champignons et des petites « roulades de veau » (une escalope fine, du jambon sec et du parmesan); c’était sportif quand même et j’ai eu un peu chaud à gérer les 3 seuls feux de ma plaque à induction, dont une qui rechignait un peu à chauffer. Je précise que mes champignons étaient coupés, l’ail émincé, le persil ciselé, les roulades sur leur petite brochette… Avant de commencer la cuisson. Sinon, ça me coupe l’appétit de m’agiter dans tous les sens pour passer à table le cheveu hirsute et le teint rubicond

Pour ce risotto, j’ai utilisé du riz carnaroli : il est parfait, je le recommande (tant au goût qu’à l’aspect)! J’en ai repéré du semi-complet à la Biocoop et je suis curieuse de savoir ce que ça pourrait donner…

Quelques idées de risotto sympa :

Et avec un reste de risotto?

Et enfin, un article qui m’a bien plus : écrit par Cléa pour Sartoriz

« Madame Dansmacuizine?

– oui?

– c’est grave si on n’a pas tout lu?

– ben non pourquoi?

– ah tant mieux parce que le risotto, ça va deux minutes, c’était troooooop long…

– oui je sais, mais j’avais besoin d’en parler une bonne fois pour passer à autre chose

– vous pourriez passer aux burgers par exemple? C’est sympa comme obsession les burgers!

– ou les soupes sinon? C’est bien aussi les soupes!

– noooooooooon, paaaaaaaaas les soupes… (Porte qui claque) »

Grains de sel

  1. Il existe aussi le RisOtolaryngologiste…

  2. Il existe aussi le risottO-en-emportelevent. (râh, mais je ne résiste donc jamais à répondre à une provocation délirante? NON!)

  3. Je vois que mon lien biquotidien a été remplacé par un certain Fred… globecooker de son état… il ferait d’être de l’autre côté du globe lui… sinon !

    Moi je propose le Rizotto Preminger. Bang Bang.

  4. Pingback: Risotto : le test du riz demi-complet

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