Jamie Oliver consacre un chapitre de « Tout le monde peut cuisiner » aux ragoûts réconfortants. J’aime bien la présentation : 4 ragoûts différents, 4 façons d’accommoder différentes. Ce qui nous fait 8 combinaisons possibles d’entrée de jeu !
Héhé.
16 combinaisons possibles, donc.
On a fait un premier essai avec le porc parce que les ingrédients du frigo s’y prêtait bien, j’avais trouvé un filet mignon du plus bel effet. Mais pas si mignon-mignon (Je suis un peu sur les nerfs ce matin, ça pourrait causer de très douteuses références dans ce post)
J’ai bien envie de mettre toute la recette parce que c’est vraiment réconfortant un ragoût et c’est bien pratique d’avoir des trucs réconfortants sous le coude. Dans ma cuizine, on aime le réconfort. Vraiment.
Les ingrédients pour 4-6 personnes :
- 2 branches de céleri
- 2 oignons moyens
- 2 carottes
- 1 càs bombée de farine
- 1 boîte de 400g de tomates pelées en dés
- 500g de porc
- 50 cl de cidre brut
- 3 brins de sauge
- huile d’olive, sel et poivre
On préchauffe le four à 180 degrés. On hache grossièrement céleri et oignons. On coupe les carottes pelées en morceaux.
On fait chauffer une cocotte à feu moyen. On ajoute les légumes et la sauge avec deux belles lampées d’huile d’olive. On fait frire pendant 10 mn.
On ajoute la farine et la viande. On verse l’alcool et les tomates. On assaisonne, on porte à ébullition, on couvre et on met au four pour 2h.
On retire le couvercle et on laisse au four pour une dernière demi-heure. On ajoute un peu d’eau si la sauce est trop épaisse (pour moi ce n’était pas du tout le cas).
On enlève éventuellement la sauge et on rectifie l’assaisonnement.
On sert avec l’accompagnement de son choix (sur la photo, vous pouvez voir de jolies « quenelles » que je qualifierais de boulettes. On reparlera lundi prochain de ces boulettes étranges, grasses et délicieuses).
Et après ?Nous nous sommes tous vraiment régalés de cette version cochonne du ragoût… Mightyboy est définitivement fan de ce livre. J’aime beaucoup ce chapitre qui correspond bien à la démarche du livre. Les ragoûts sont hyper faciles à faire et pour un dîner d’hiver à la cool, c’est parfait… Bien joué Jamie Oliver.
» Madame Dansmacuizine?
– oui?
– pourquoi on doit attendre la semaine prochaine pour les boulettes?
– parce qu’elles méritent bien un post à elles toutes seules, crois-moi.
– ben peut-être mais ça fait un peu radin comme comportement… Radin et allumeur même. Du genre « si les boulettes te plaisent tellement n’oublie de marquer dans ton agenda de revenir lundi prochain »…
– ah non alors ! Je te jure que c’est pas du tout ça et en plus, avec toutes les recettes qu’il reste dans le livre, je peux te dire qu’il n’y a pas lieu d’être économe !
– mais pourquoi attendre pour les boulettes alors??
– ben parce qu’elles méritent bien un post à elles toute seules ! Je le pense vraiment !
– vous voulez dire que vous êtes sincère ?
– ben oui…
– ah ok, ben on n’a pas l’habitude, ça fait bizarre, c’est normal qu’on ne sache pas trop comment réagir…
– sympa, merci… »
oh alors j’adore ce genre de ragoût, mais je suis super intriguée par ces fameuses « boulettes étranges, grasses et délicieuses ». Bon, c’est « grasses » qui me plaît. J’attendrai pas lundi, je te préviens.
Suis déçue ! J’ai lu « ragoût » et « cochon », j’ai pensé « ragoût de pieds de cochon »… Même pas cap’ le Jamie ! Et toi, t’es cap’ ? 😉
Ben non… En fait je suis assez petite nature sur la viande, je préfère quand ça ressemble le moins possible à un animal. Ou des intestins d’animal. Ou des poumons d’animal. Ou… Tu vois le genre…
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