Sur un malentendu, j’ai testé la cure de jus Uzuma

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Certains l’ont déjà compris, j’ai récemment passé deux jours de week-end en mode « cure de jus de fruits et légumes ». Oui madame. Mais comment diable en suis-je arrivée là ? Et bien, pour tout vous dire, sur un malentendu !

 

Au départ, je trouve dans ma boîte un mail de chez Uzuma qui me propose de tester des jus de fruits et légumes : je suis tout de suite assez conquise par l’idée. À la maison on est plutôt fans de bons jus de fruits, on maîtrise les super jus de pommes de l’Atelier de la Pépie et puis ceux de la ferme de mon oncle. Et les oranges pressées, c’est aussi pas mal ! (Bon, ok, j’ai une sorte d’aversion pour la pulpe trop présente mais une vulgaire passoire ou un chinois et on n’en parle plus !). Et puis les fruits mixés avec de l’eau, une pointe de sucre et plein de glace. Et l’eau de concombre.

J’accepte donc de recevoir des jus de fruits, je fournis mon adresse et… finalement, un colis très conséquent atterrit dans ma cuizine. 28 bouteilles de 250 ml de jus !

La plupart des jus sont si réfrigérés qu’ils sont en réalité congelés ce qui ne leur donne pas super bonne mine mais quand même, la variété des couleurs me fait envie d’emblée.

Je file rapidement sur le site d’Uzuma : aaaaaaah…. okkkkkk… Je capte qu’il s’agit en fait de « juicing » : des cures plus ou moins longues et plus ou moins intenses basées sur leur gamme de jus extraits à froids et tout le toutim.

Je reste très dubitative face à cette découverte. Mais je décide finalement de profiter du week-end pour faire leur programme le plus intense pendant deux jours. Clairement sur leur site, le but de ce programme est de perdre du poids. Clairement, pour moi, ça n’a aucun moment été un objectif et même presque une crainte (heu… Si tu maigris parce que tu « manges » uniquement des jus pendant deux jours, il se passe quoi après ?).

Comme je souffre parfois d’une absence de modération couplée à une tendance au delirium philosophique, l’idée de ne boire que des jus alors que j’aime manger et que j’adore cuisiner me plaisait pas mal. Et puis… J’ai constaté que mon partenaire de vie tenait en respect la volonté comme qualité et j’y ai vu une superbe occasion de le séduire (oui, bon, c’est une technique moins frontale que d’autres, j’avoue).

Et voilà comment ça s’est passé…

Samedi, jour 1

Je me suis lève motivée , tout ça m’amuse beaucoup… Je découvre les jus que je trouve très bons et je cuisine sans trop de souci une salade pommes de terre sarladaises-tomates confites-laitue-oeuf sur le plat avec une sauce mayo-lait-ribot-pesto… Pour mon partenaire de vie.

À 15h, ma dear mum ramène les enfants accompagnée de ma cousine (coucou !) : j’explique que je fais une fabuleuse expérience pour le blog. Rien d’intéressant à signaler et puis je crois que tout le monde s’en fout en réalité.

Le soir je cuisine pour Rigolus et je bave (mais seulement à l’intérieur de ma bouche) devant ma sorte de ratatouille à base de légumes grillés, de tomates confites et de pesto maison.

Je me couche tôt et je me réveille sans constat particulier : j’avais faim en allant au lit (version soft) et je me réveille ni en forme ni particulièrement fatiguée.

uzuma cure de jus

Dimanche, jour 2

Lever 9h (endormie minuit ?) : je décide  de filer au marché (et même au supermarché). Rigolus m’accompagne, c’est plutôt sympa. Même si les Lices sont imbattables, je suis bien contente qu’il y ait aussi des marchés le dimanche dans certaines communes. Surtout que j’y ai retrouvé Akash qui tenait un resto indien dans la rue Saint-Malo à côté de notre appart’ (passion cheesenaan et butterchicken)…

On achète du miel chez les Biotaupes, une crêpe beurre-sucre pour Rigolus (le rituel du marché. Ou l’appât, c’est selon…). Des fruits, des légumes et un poulet. Et on rentre : je me décide à lancer quelques préparations et quelle tristesse de cuisiner sans goûter, vraiment… Pour le poulet, je demande le soutien (comme on est marié, on a le droit vis-à-vis de la loi d’exiger le soutien de l’autre dans les moments difficiles) pour la découpe. Et comme par hasard, il y a des jolies photos dans le dernier Jamie Oliver… Si appétissantes… (Top ce bouquin d’ailleurs !)

La journée se termine et heu… Rien de spécial. J’ai envie de mâcher mais sinon, ça va.

Lundi jour 3

Contre toute attente, je n’ai pas sauté sur la nourriture solide mais j’ai définitivement capté ce dont j’ai du mal à me passer :

  • goûter en cuisinant : c’est juste la grosse déprime de pas goûter ce qu’on va servir. Bien sûr, rien ni personne ne m’empêchait de faire ça ce week-end, mais j’ai peut-être souffert d’un léger manque de modération dans ma façon de voir les choses..
  • mâcher

Je n’ai pas eu de boutons, pas de désordre digestif, pas de temps rayonnant, pas de perte de poids… Mais tout de même la satisfaction d’avoir fait preuve de volonté (sexy la volonté) et de ne pas avoir baissé les bras. Un peu comme pour accoucher sans péridurale en un milliard de fois plus facile.

Au bout de deux jours uniquement de jus, je les trouvais de moins en moins appétissants, ce qui me semble de bonne guerre. Pourtant,  ils sont tous très réussis avec quand même un bémol pour celui à la betterave qui a un goût de betterave cuite que j’ai du mal à encaisser.

Quant à savoir si je referai une cure de jus, honnêtement je pense que oui : j’ai bien aimé cette sensation de remettre les pendules à l’heure et je trouve toujours sympa de dégoter des techniques de drague inédite…

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– pourquoi seulement deux jours ? c’est un peu limite pour prouver sa volonté ?

– hin hin, très drôle, merci de dénigrer tous mes efforts… T’as qu’à essayer pour voire !

– ha ben non, nos partenaires de vie ne trouvent pas ça sexy la volonté donc ça servirait à rien…

– je comprends ça. Si j’ai d’autres idées pour toi, je te redis !

– ok, en attendant on va continuer comme d’habitude alors. C’est pas si pire ! »

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