Les Défis de l’Oust : mission accomplie !

Si je vous dis que lundi j’ai fait 18 kilomètres de vélo, 5 de marche, de l’accrobranche et une séance de piscine, vous vous demandez certainement ce qui m’est arrivé : « La pauvre, oh mon dieu, vivement que nous sachions ce qui lui a valu un pareil châtiment ». Je vous remercie bien pour votre sollicitude romancée mais surtout je vous rassure  : c’était de mon plein gré et on s’en est bien remis avec Rigolus… Les Défis de l’Oust, on kiffe depuis lundi.

C’est un mail de Véronique qui nous a conduit jusqu’à Redon. Elle nous y proposait donc de découvrir les Défis de l’Oust, mis en place par la Maison du Tourisme du Pays de Redon pour la deuxième année. J’y ai vu une bonne occasion de passer du temps avec Rigolus en mode vacances, pendant que son frère ainé se dorait la pilule sur un catamaran à Dinard (sans moi, cette fois ^_^). On a calé l’organisation, choisi notre formule « Têtes en l’air » et retrouvé Véronique quai Jean Bart,  à Redon. Avec un peu de retard sur le programme, à cause de travaux sur la route…

Je connaissais déjà L’Île aux Pies et j’étais donc certaine que la journée serait chouette, parce que c’est très beau là-bas. On a donc commencé par choisir un destrier pour la journée dans le troupeau de vélos de seconde main, je me voyais bien sur un Peugeolt Vintage mais les modèles disponilbles ne convenaient pas à mes jambes de 27 cm de long. Donc à moi le VTC, et c’était très bien comme car ça me rappelait un peu Tornado, le fougueux vélo de mes années de fac. Véronique nous a ensuite doté de quelques conseils pour bien profiter de la journée et au passage, d’un panier de produits locaux canons.

Notre programme (formule à 19 euros la journée) :

• 9km de vélo pour rejoindre l’île aux Pies depuis Redon
• une séance d’accrobranche
• un déjeuner (à charge des participants : pique nique, crêperie ou livraison de sandwich de la boulangerie)
• une balade de 3 km dans les bois
• un goûter à la crêperie
• 9 km de vélo pour retourner à Redon
• une séance de piscine

On est partis gaiement et au bout d’un kilomètre… Malone me laissait penser que j’avais vraiment eu les yeux plus gros que la tête et que j’allais devoir nous faire rapatrier par une assistance sanitaire quelconque. Je dois bien avouer qu’il n’est pas le dernier pour se plaindre donc ce n’était pas une surprise dingue mais je me demandais quand même dans quelles conditions on réussirait à assurer le trajet du retour en fin de journée.

On s’en est finalement plutôt bien sorti (pédaler sur le halage en longeant la Vilaine, c’est pas non plus le col du Tourmalet) et on est arrivés au site escalade/accrobranche. Un vrai plaisir de le retrouver l’île aux Pies en tous cas…

On s’est harnachés et, drapée dans ma dignité,  j’ai prévenu les professionnels que j’avais le… vertige. On ‘est contentés des parcours les plus faciles (mais sympas dès le deuxième niveau) et c’était très chouette. La particularité de l’endroit, c’est qu’en plus de la partie « arbres », il y a aussi une partie « falaises » donc un peu d’escalade (et plein de tyroliennes). Et c’est cool.

On s’est ensuite posés à la crêperie. On s’est régalés et je trouve pas si fréquent de bénéficier à la fois d’un site canon et de bonne bouffe. A ce sujet, si vous décidez d’aller visiter Berlin avec des enfants, ne cédez SOUS AUCUN PRETEXTE à leur souhait de déjeuner dans le restaurant de la Fernsehturm.  En février, on y a mangé le repas le plus dégueu de toute l’histoire des repas payants… (J’ose à peine ajouter qu’il y avait beaucoup de brume ce jour-là).

A la crêperie de l’île aux Pies, les produits sont locaux, les prix raisonnables et les enfants peuvent s’ébrouer sur les rochers et dans l’herbe tout en restant à portée d’yeux.

Après le déjeuner, on enchainé sur la balade : on grimpe dans le sous-bois, c’est très joli. Nous on était tout seuls et Rigolus s’amusait à se faire peur à base de « maman je t’en supplie, non pas par là« . Comme je suis assez fan de cette ambiance de forêt, je n’ai pas souffert de son entrain à imaginer des monstres terrifiants derrière chaque mouvement de feuille. Mais c’est un fait : dans un bois, il y a des choses qui bougent partout, des troncs qui grincent… Je préfère le bruit des vagues mais tout de même, cette ambiance me plait beaucoup.

On a retrouvé notre table à la crêperie pour une deuxième beurre-sucre (je vous ai déjà dit que les crêpes et les galettes étaient , avec la mer,  la meilleure chose de la vie en Bretagne ?) et Rigolus a tapé l’incruste à une table voisine pour une partie de UNO endiablée. On a repris la route et le petit garçon du UNO et son père nous on vite rattraper. Rigolus a filé comme une fusée, boostée par un super carburant très efficace : l’esprit de compétition. Pour le soutenir j’ai poussé le papa dans l’eau et la première moitié du trajet est passé très vite.

Au moment de les quitter, Rigolus ne leur a pas laissé son entrain en souvenir et on a fait le reste du voyage dans la bonne humeur et les « bonjour » aux passants et autres vélos que nous croisions. Arrivés à notre point de départ, nous étions sales et heureux. Et motivés pour la piscine ! Nous avons salué nos vaillantes montures et sommes donc repartis dans mon carosse, direction la piscine…

On a quand même eu une super bonne idée de venir passer cette journée un 13 juillet. Le temps était superbe mais la piscine, comme le site de l’Île aux Pies, très raisonnablement fréquentés. J’ai profité comme à l’accoutumée d’environ 1000 coups de pied de Rigolus dans l’eau et répété comme un robot « ne cours pas au bord du bassin » mais c’était vraiment super pour terminer la journée. La piscine de Redon, c’est cool : multiples bassins à l’intérieur et à l’extérieur, toboggan… On est sortis à 19h, on a acheté de quoi faire dîner Rigolus à la supérette du coin et on a repris la route…

3 secondes après avoir fini de manger, Rigolus s’est endormi comme je l’avais parié au moment de démarrer. Le trajet du retour (une petite heure jusqu’à Rennes) m’a paru court, enthousiaste que j’étais encore de cette journée « Défis de l’Oust ». On a profité l’un de l’autre, on s’est bien bougé et c’était parfait. Le rythme de la journée est en fait assez cool, à aucun moment on ne s’est sentis pressés par le temps (malgré notre retard de base). Si vous prévoyez de tester cette même formule, sachez juste que nous avons passé un temps moindre que les chevronnés sur la partie « escalade »…

Pour finir un grand merci à Véronique pour être venue nous accueillir pendant son jour de congés et nous avoir permis de passer cette journée qui a vraiment rempli toutes les promesses. C’est bien de profiter les uns des autres, faites-le sans attendre ! (Je me sens un peu coach de vie depuis cette journée, n’hésitez pas si vous avez besoin de conseil sur votre vie de couple, de famille, orientation scolaire, rangement des placards…)

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– vous n’avez pas trouvé que ça manquait de spa quand même ?

– ah ah, tu devrais essayer de faire un spa avec un Rigolus, je suis sûre que ça peut être vraiment super sympa. Un vrai moment de détente !

– mouais, ok… »