Batch Cooking du dimanche soir

Mon dimanche les yeux cernés

Je sais que les mots d’enfants, ça peut saouler mais j’ai eu un échange savoureux avec Rigolus.

Je lui faisais toucher la matière de mon bas de pyjama (qui est joli mais réalisé dans une sorte de fausse soie très très désagréable) parce qu’on n’a pas en commun que notre sensibilité de gauche, on partage aussi une sensibilité pour les matières. Les matières qu’on aime bien, on les adore, on se roulerait dedans toute la journée. Mais celles qu’on n’aime pas, on ne les veut pas dans notre vie. Certaines polaires ou certaines mailles nous rendent très malheureux.

Je lui faisais donc toucher mon pyjama en lui disant « je parie que tu vas détester aussi cette matière » et oui, il l’a détestée. On s’est fait un inventaire à la Prévert des trucs en matière qu’on déteste et je suis retournée vaquer à mes occupations (cuisiner) et lui aux siennes (préparer un exposé sur les Meumes, une espéce de son invention). Quelques minutes plus tard, il me dit : « moi une matière que j’aime bien, c’est la peau ».

Voilà, c’est tout. Mais j’ai trouvé ça parfait de se dire que la peau était la plus chouette des matières (quand elle ne gratte pas).

Et je vais me débarrasser de ce bas de pyjama que je déteste même s’il est beau et que je ressemble à une princesse avec.

Livre de recettes sud-africaines

Cette semaine, j’ai reçu un colis vraiment canon envoyé par Poly Styrène (bien sûr que c’est son vrai nom) qui tient un blog que j’adore. Et elle le tient depuis des temps immémoriaux, comme moi. On ne s’est jamais rencontrées mais j’ai comme l’impression qu’on s’entend bien. Un de mes nombreux indices ? Ce message reçu, en écho à un échange passé : « hey, le livre est de nouveau dispo, tu le veux ? ». J’ai dit oui.

En bonus dans le colis, j’ai trouvé des gourmandises de sa région (l’Ardèche) dont une sentait si fort que j’ai deviné sa présence au moment même où j’ai déposé la boîte dans ma voiture. Les copains, c’est vraiment bien même quand on ne les a jamais vus en vrai.

J’avais un Kibou comme ça, que j’aimais bien alors qu’on ne s’était jamais rencontrées. Et on s’aime toujours bien maintenant qu’on a dormi l’une chez l’autre.

Aussi, et sans transition, je me faisais la réflexion que j’aime bien quand les gens partent en disant « je vais me promener ». Je trouve ça joyeux et en même temps un peu mystérieux alors qu’en général c’est pour aller poster un courrier ou chercher du pain. Ca ressemble un peu à quand on n’avait pas de smartphone et que la vie était faite de tas d’aventures imprévues et de mystères.

J’ai pas dit « je vais promener » aujourd’hui mais je me suis un peu promenée quand même pour aller bruncher dans une nouvelle crêperie qui s’appelle « OEUF » (ça veut dire « On est une famille »). C’était chouette.

Ensuite, on n’est pas allés à la braderie Saint-Martin mais on est rentrés regarder Split et c’est pas un film pour faire la sieste. Et si je veux bien entendre que nous sommes des êtres en perpétuelle construction, je trouverais beaucoup trop déroutant de ne plus m’endormir pendant les films à l’heure de la sieste.

Pizza saumon et pesto

On a fait la traditionnelle pizza du dimanche soir. En plus de nous régaler, la pizza du dimanche soir permet de terminer quelques restes, ici un peu de saumon et du pesto réalisé avec un bouquet de basilic un peu défraîchi.

En dégustant la pizza, on a regardé un documentaire sur la guerre de Sécession et c’était vraiment très sympa toutes ces histoires d’amputation et de carnage.

Sinon cette semaine sur le blog sera une semaine de recettes végétariennes. C’est un hasard mais j’ai trois trucs chouettes à vous partager : la pizza de Colin, le parmesan végétal (même si ça devrait pas s’appeler comme ça) et un truc foufou avec des champignons portobello.

Passez un doux dimanche soir et faites de beaux rêves ! (Je me souviens toujours de mes rêves, rêver c’est ma raison numéro 1 d’adorer dormir).

(la photo tout en haut, c’est ma cuisine façon « batch cooking » pour la semaine, je commence à être super documentée sur le sujet et j’ambitionne de vous en parler un de ces quatre)

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