Recette de pizza poire et roquefort

La pizza poire-roquefort de Colin

Ah sur le papier je n’aurais pas juré que cette pizza poire-roquefort allait me rendre dingue mais comme dit l’adage « fais confiance à l’ami qui te nourris ».

C’est peut-être pas un vrai adage mais quand même sûrement que si. Et on a dit « ami » pas « vague connaissance que vous avez suivie à 5h du matin quand le bar de nuit a fermé ». Faites appel à votre bon sens et tout ira bien (c’est un autre adage, je ne sais plus quoi faire de toute cette sagesse).

Donc sur le papier, oui, c’est vrai l’association poire-roquefort est connue et reconnue… M’enfin de là à remplacer la tomate et le mélange mozzarella-parmesan sur une pizza, faut peut-être pas déconner (et puis je sais pas si Simoné cautionne et je le sens toujours derrière mon dos quand il s’agit de pizza).

Sauf que… ben c’est délicieux. Je ne suis pas encore fixée sur le fait que ce soit ou non le même registre de plaisir que la pizza mais après tout, qu’est-ce qu’on s’en fout.

La pizza poire-roquefort, c’est facile

Ah oui parce que c’est bon mais en plus, c’est accessible. Côté prix, j’avais des noisettes et des oignons directement importés du jardin de mes parents. Profitons-en pour mettre cette recette sur pause et penser un instant au bonheur d’une noisette bien fraîche cueillie sur l’arbre et dont on peut facilement enlever la « peau ». Quelle précieuse merveille !

Le prix des noix et noisettes dans le commerce est absolument désespérant quand on sait que ça se conserve si bien. La problématique « framboises », je comprends mieux. Mais sans l’approuver puisque mon rêve c’est de manger un kilo de framboises par jour. Et je ne parle pas des myrtilles.

Mon autre rêve c’est de recevoir un mail du Québec (ou d’Allemagne ou d’Alsace ou d’Auvergne ? Il y a plein de myrtilles là-bas aussi, non ?) qui dirait : « on a bien vu que les bleuets c’est votre drogue et on voudrait que vous fassiez partie de notre cartel. Bossez 16h par jour pour nous et vous serez payée en bleuets ». Je négocierais une prime annuelle en framboises parce que je suis pas non plus corvéable à merci. Et voilà, deal.

Ca vient cette recette de pizza ?

Les ingrédients

  • Une pâte à pizza
  • Une poire
  • Un morceau de Cashel Blue (oui, j’ai préféré ce bleu au Roquefort)
  • Un oignon
  • 10 cl de crème fraîche
  • Une petite poignée de noisettes

Directions

  1. On préchauffe le four à 240 degrés (moi j’ai un mode pizza sur mon bon vieux four)
  2. On fait revenir l’oignon émincé avec un peu d’huile dans une poêle. On le veut doré mais pas tout à fait ramollo.
  3. On pile légèrement les noisettes (plus ou moins selon les goûts)
  4. On abaisse la pâte et on la dépose sur une plaque pour le four (sauf si vous avez un four à pizza et du coup je suis jalouse)
  5. On badigeonne de crème fraîche
  6. On pèle et on découpe la poire (j’ai fait de fines tranches), on l’ajoute sur la crème
  7. On ajoute aussi le fromage, en essayant de bien le répartir (la quantité, c’est vous qui voyez)
  8. On ajoute les oignons et les noisettes
  9. On enfourne pour une dizaine de minutes : je suis désolée de vous dire ça mais la durée parfaite dépend de votre four et un tout petit peu de vos goûts. Donc, la première fois : surveillez.

Concluons cette recette en beauté

Qu’est-ce qu’on pourrait ajouter qui n’a pas été dit ? J’ai envie d’appuyer le fait que la confiance et l’ouverture d’esprit sont essentiels en matière de bouffe. Il y a nos goûts et puis il y a le talent et les surprises. J’aime bien l’idée de demander au chef d’un resto ses recommandations, il va forcément vous parler de son coup de cœur et ça me parait une bonne piste à suivre. Chez les amis, c’est différent (déjà on n’a pas une carte pour choisir ce qu’on mange, c’est très regrettable) mais souvent, ils nous font à manger des trucs qui ont fait leurs preuves et ne se décident pas à tester sur vous cette fabuleuse idée de tripes à l’ananas vue à la télévision.

« Madame Dansmacuizine ?

— oui ?

— ça fait un sacré bordel de mots pour une recette de pizza !

— oui… c’est vrai que « sacré bordel de mots », j’aurais envie de dire que je n’ai rien contre pourtant je crois qu’en tant que lectrice c’est pas trop ma came. Mais comme les ingrédients et le mode d’emploi sont bien mis en valeur, tu dois pouvoir accéder à la recette en lisant en diagonale ? Et en évitant le sacré bordel de mots ?

— ah oui, pas faux. Du coup vous avez remis le blog à jour juste pour pouvoir caser plus de « bordel de mots » entre les ingrédients et la préparation ?

— oui, voilà, c’était uniquement pour ça, merci… »

 

 

Un grain de sel

  1. Wouaw ! Et avec quelques myrtilles entre les poires et le roquefort, ça donnerait quoi ?
    J’en salive d’avance…
    Merci pour les recettes et les « bordel de mots » 🙂

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