Un dimanche de super woman

Ne vous faites pas avoir pour le titre, on n’est pas ici pour raconter comment je gère d’une main de maître ma famille et mon travail tout en allant à la salle un jour sur deux et en gardant assez d’énergie pour accueillir les invités avec le sourire week-end.

La réalité, c’est que, évidemment, je me débrouille avec mes compétences et mes défauts et que je fais ce que je peux avec tout ça, comme vous (et ne croyez pas un mot de l’intro). Et puis je déteste assez le truc de « super woman du quotidien », ça me fait penser à des magazines féminins et je n’aime pas bien ça.

Donc, non,  je ne voulais pas parler de super pouvoirs au sens figuré mais de vrais, des trucs de badass comme voler ou voir à travers les murs.

Ou avoir une salive qui détruit les arêtes de poisson.

Bon c’est peut-être pas aussi sexy que la télétransportation mais c’est vraiment pratique. Les personnes avec qui je vis ont l’air de trouver ça assez pénible, les arêtes. Dans ma grande générosité, je fais quand même en sorte de les enlever quand je cuisine mais s’il n’y avait que moi…

Vous en avez des super pouvoirs comme ça ? Si oui, n’hésitez pas à m’en parler. Peut-être que votre salive à vous atomise les peaux de pois chiches, auquel cas on pourra faire un groupe de parole et se réunir chaque mardi pour parler de tout ça. Si ça vous dit.

Et puis ce qui est bien avec cette histoire de super pouvoirs c’est que vous pouvez en découvrir de nouveaux un peu sur le tard. Je pourrais vous parler du dernier en date mais je ne voudrais pas être enlevée par des scientifiques russes (merci les préjugés du siècle précédent).

Et sinon… ce dimanche ? Oh bah, j’avais pas mal besoin de me concentrer sur mes activités alors j’ai écouté Kreator, je pense que ce ne sera pas forcément la bande son de votre dimanche soir. Mais pensez-y si demain vous avez un coup de barre et que vous pouvez bosser avec un casque… Je ne suis pas sûre que tous les contextes se prêtent à l’écoute de Kreator (même si c’est soft en réalité… en tous cas pour ceux qui ont déjà subi Gutalax sur leur lieu de travail, merci Colin).

On a aussi brunché, ça change (non). On a inventé le terme « fruncher » pour un brunch préparé par des Français mais le concept n’est pas encore abouti. J’en parle quand même ici pour copyrighter officieusement le terme.

J’ai préparé de l’hummus avec les restes des pois chiches de l’apéro d’hier et il était vraiment bien assaisonné. C’est sans doute la raison pour laquelle je suis la seule à en avoir mangé.

On a savouré un gâteau très bon pour le goûter, à la framboise et au citron (les cakes au citron très réussis, c’est assez ma came). Dans la pâte, de la ricotta qui lui donne une texture vraiment cool. J’ai fait cramer le sirop au micro-ondes (n’en rajoutez pas, s’il vous plait, je sais que j’ai parfois des idées débiles et je ne sais pas me servir d’un micro-ondes. Pour vous dire, je n’arrive même pas à réchauffer correctement une tasse de thé) donc j’ai zappé cette étape et le gâteau s’en passe très bien.

On a aussi renoué avec la pizza du dimanche soir, après deux ou trois semaines d’abstinence entre un séjour à Lisbonne et un Rocky un peu fatigué. Le minimum syndical pour attaquer une semaine dense mais courte : Rigolus et moi, on s’envole pour Strasbourg vendredi midi. On va rejoindre la meilleure des amies, ça promet d’être bien.

Et on sera déjà en décembre.

Décembre déjà, ou décembre enfin, à vous de voir.