Une recette de poke bowl

Le poke bowl, ma lubie de l’automne

Le poke bowl ou le chirashi ou autre, parce qu’en réalité je fais plus une fixette sur l’aspect « manger » que sur l’aspect « trouver le bon mot ».

Pourtant j’ai une sacrée tendance à chipoter sur les mots habituellement (oui, oui comme une relou)(mais souvent je garde ça dans ma tête et ça se passe bien).

Le poke-bowl-chirashi faisait déjà le tour des internets quand j’en ai mangé pour la première fois à Londres l’an passé (si vous passez du côté de Broadway Market, Okko est une très chouette adresse) et re-mangé il y a peu chez Sushi Shop (mais je ne veux plus y mettre les pieds parce qu’on a attendu si longtemps la dernière fois qu’on a partagé une mini-salade de carottes à 5 comme des crevards).

Toujours est-il que c’est délicieux ce riz agrémenté de poisson et de crudités et d’avocat bien assaisonnés. Il parait que ça se prononce Pokaï mais j’entends peu de personnes le prononcer et les anglophones de YouTube ne le disent pas comme ça. Je ne vois qu’une issue possible : aller à Hawaï vérifier par moi-même. On se fait un voyage organisé ?

Le poke bowl, c’est enfantin

Les ingrédients pour 4 bols

  • 500g de saumon cru
  • 2 avocats
  • 2 carottes
  • 1 radis noir (taille moyenne)
  • 150g de riz à sushi cuit et assaisonné (sucre + vinaigre de riz, et je vous recommande cet article)
  • 1 càc de gingembre frais râpé
  • 3 oignons verts
  • 10 cl de sauce tamari
  • 2 càs d’huile de sésame
  • le jus d’un demi-citron (j’aime bien aussi avec l’équivalent en vinaigre de riz)
  • 1 càc de sirop d’agave (facultatif)
  • des noix de cajou
  • et de la coriandre pour les vrais-toi-même-tu-sais

Vous avez sorti tous les ingrédients et le riz est cuit et assaisonné ? Le plus gros du travail est fait.

Le mode d'emploi

  1. On mélange la sauce tamari, l’huile de sésame, le gingembre, le citron et le sirop d’agave dans un bol.
  2. On y ajoute les cubes de saumon, les oignons verts émincés, la carotte et le radis râpés.
  3. On laisse mariner un moment (1h par exemple) si on a du temps, sinon tant pis on va se régaler quand même.
  4. On met du riz dans chaque bol, la garniture marinée et un demi avocat. On ajoute quelques noix de cajou et de la coriandre pour les vrais-toi-même-tu-sais.

Voilà c’est fini ! Et plutôt facile à préparer à l’avance si ce n’était la présence de ce fichu avocat. Quand on pense à quel point il est aimé alors qu’il se conserve si mal, c’est épatant. En même temps, quand je pense qu’il y a des gens qui échangent de l’argent contre des navets, je me dis que tout est possible dans ce bas monde. Et je ne vous juge pas ! Mais soyez sympas et ne mettez pas de navets dans vos poke bowl.

« Madame Dansmacuizine ?

— yeah ?

— faut que vous arrêtiez avec les navets

— arrêter quoi ? D’essayer d’ouvrir le yeux à me contemporains ? D’essayer de remettre les choses à l’endroit un peu dans le bon sens ? De dénoncer le lobby du navet au péril de ce blog ?

— un peu tout ça, le navet c’est bon et plein de gens aiment ça. Y compris des grands chefs qui le cuisinent comme jamais vous ne le ferez.

— heu… « le navet c’est bon » ? Si on part du principe que tout ce qu’on peut manger sans mourir est bon, je veux bien mais sinon…

— mais c’est pas vrai ! Vous avez du vivre un truc traumatisant avec un navet ma parole !!

— oui, j’en ai mangé…

— vous êtes irrécupérable. »

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