On a eu un bon gros fou rire pour faire la photo du soufflé qui dégonflait à la vitesse de la lumière à la sortie du four. (Rassurez vous il n’est pas descendu plus bas et la texture est restée « soufflée »…)
En 2011, ça vous a déjà sauté aux yeux, je réalise mes fantasmes les plus dingues. Evidemment, le soufflé en faisait partie et j’ai été bien contente de voir que le dernier Régal lui consacrait un article.
On y apprend des choses géniales comme la fait que les oeufs battus en neige ne servent pas à grand chose. A part peut-être à donner une texture pas terrible.
(Bien sûr j’en rajoute pour frapper les esprits)
Il y a une intéressante liste de 10 bons conseils dont je vous transmets le meilleur :
- il faut laisser tiédir la préparation avant d’incorporer les oeufs
- il faut chauffer le four par le bas ou bien carrément poser les moules sur la sole du four (pour une sombre raison de vapeur)
- on peut « imperméabiliser » la surface du soufflé pour retenir la vapeur en saupoudrant d’un peu de fromage et en le passant sous le gril.
La liste cite encore un autre inconvénient des oeufs en neige : si on met dans la préparation, il faut la mettre au four de suite… Alors que sans, et j’ai testé, la préparation ne souffre aucunement de l’attente.
Pour ce qui est de mes soufflés, voilà la recette, bidouillée depuis le magazine :
Préparation et cuisson : 45 mn
Les ingrédients pour à peu près 4 ramequins :
- 25 cl de lait
- 4 oeufs
- 30g de beurre + de quoi beurrer les ramequins
- 30 g de farine
- 80g de cantal
- paprika
- sel
On beurre les ramequins au pinceau avec du beurre fondu (j’ai dans l’idée que ça marche aussi avec les doigts et du beurre pas fondu). On les place au froid.
On fait fondre 30 g de beurre dans une casserole. On verse la farine hors du feu en remuant constamment.
On préchauffe le four à 200 degrés.
On fait bouillir le lait, on le verse dans la casserole et on remue au fouet sur feu doux pendant 3 mn. On sale, on ajoute le paprika et on laisse tiédir.
On incorpore les oeufs un par un en mélangeant entre chacun. On ajoute le cantal râpé.
On remplit le moules, on pose sur la sole du four et on fait cuire 20 mn.
Et bien, c’est drôlement bon et drôlement simple à faire un soufflé !
Pour ce qui est du léger affaissement dont le mien a souffert à la sortie du four, c’est certainement dû au fait qu’il avait beaucoup monté, j’aurais pu raccourcir un peu la cuisson. Par contre, je l’ai un peu fait gratiné comme le conseillait « Régal » et j’ai bien aimé. En même temps, qui n’aime pas le fromage grillé, hein?
Maintenant j’ai envie de tester plein de nouveaux soufflés, vous avez des idées?
» Madame Dansmacuizine?
– oui?
– ON A DES IDEES ! Soufflé au chocolat, soufflé au caramel, soufflé au praliné, soufflé au sucre, soufflé au beurre-sucre…
– ah oui, je vois le style… Mais tu sais je pensais plus à des trucs… Salés…
– pfff, c’est nul… Ben allez-y, faites plein de beaux soufflés au chou-fleur et aux asperges, ça va être génial… »
Ma dernière piètre expérience de soufflé remonte à Octobre et au numéro de Elle à Table du moment : soufflé au potiron et à la vache qui rit… C’était un soufflé non soufflé !
Je vais tester ta recette.
j’avais vu l’article et décidé de tester car moi aussi j’ai des souvenirs de soufflés pas soufflés….c’est bien que tu aies essayé avant…..ça va m’aider….
Repasse par ici si tu essaies parce que ça m’a beaucoup plu, je suis très curieuse des expériences des autres sur ce truc…
J’ai aussi été tentée plus d’une fois avant celui-là… Commencer par le classique permet parfois de mieux gérer ^
ca a l’air trop bon…je n’ose pas faire des souflles, j’ai peur du resultat 🙂
Mmmh, ça a l’air délicieux !!! Je ne connais pas de recette de soufflé désolée.