Mon été indien au bout du monde

Cet billet est en réalité un « dimanche en images » un peu à la bourre publié aujourd’hui pour cause de bon vieux rhume ramené du pays où normalement il pleut tout le temps mais pas là. Heureusement que je vous épargne les billets vidéos, hein…

Sur un site à la fiabilité douteuse, j’ai vu que vous pouviez utiliser l’hortensia bleu pour déclarer votre flamme à une personne capricieuse. En gros pour dire : « Tu me saoules avec tes gamineries, regarde plutôt comme tu m’aimes ». Sympa, non ? J’espère donc que les personnes qui se verront offrir des hortensias bleus ne seront pas susceptibles en plus d’être capricieuses.

Mais on s’en fout ! Ceux de la photo ci-dessus viennent de la maison d’un Cénobite tranquille (tellement tranquille qu’il dit « Je déteste les bestioles. Presque autant que les humains »).

Oh ben tiens, sur celle-ci, c’est encore chez le Cénobite. Voyez un peu les hortensias bleus dans leur milieu naturel. Ça sent bon la Bretagne tout ça.

J’ai ramené des souvenirs du week-end ! De gauche à droite : de la bière Saint-Piron de la Vallée des Saints (la bière : on n’a pas encore trouvé un meilleur souvenir à ramener de quelque part), une grosse pince à linge achetée chez Moba tout comme la petite maison bougeoir d’à côté (vue et revue mais tellement mignonne. Et Moba – 50 bis rue de Lyon – , c’est canon !), des pâtes de fruits (vous savez pour qui si vous suivez ce blog avec trop beaucoup d’attention) et un mélange d’épices pour faire du stew (souvenir d’Écosse choisi pour son packaging par Fabig, la meuf du Cénobite).

À votre gauche, la célèbre tapisserie de la licorne captive, tirée de « La Chasse à la licorne » une série de sept oeuvres réalisées entre 1455 et 1506 (pour info, les originales sont à New-York). Elle symbolise l’aliénation de l’esprit humain qui nous fait considérer comme vrai ce qui n’est qu’une perception de nos sens (ou alors je confonds avec l’allégorie de la caverne, je sais plus).

Bien sûr on a mangé aussi ! Le samedi midi, une fameuse salade César façon Keramoal et le soir, moules-frites à la sauce à l’andouille avec en dessert une création artistique locale de chez Jampi. J’ai aussi bu deux mojitos pour ceux que ça intéresse.

Au marché de Brest, on a rencontré Algo’manne et on lui acheté un pot de tartare d’algues figues et miel qui a fait le bonheur de mon partenaire de vie et de mon fils ainé à la dégustation. Moi bof, parce que je n’aime ni les figues ni le miel (oui je sais, parfois je ne sers strictement à rien, c’est désolant)

Sur la route du retour on s’est arrêtés au Champ Commun pour le goûter. Si vous passez pas loin de Ploërmel, voici l’endroit où vous arrêter. Le Champ Commun a actuellement un chouette et ambitieux projet auquel j’ai participé très modestement mais vous savez, le crowdfunding, c’est « les petits ruisseaux font les grandes rivières »…

Voilà ! C’est fini pour aujourd’hui mais nos aventures au pays-où-d’habitude-il-pleut-tout-le-temps-mais-pas-là ne sont pas tout à fait terminées, il y a deux endroits dont je voudrais vous parler un peu plus longuement. Et ça vaut le coup de vous les citer : La Récré des Trois Curés et la Vallée des Saints. Et ouais.  Kenavo !

« Madame Dansmacuizine ?

– oui mais… qu’est-ce que tu fais là ?? Ici, c’est un dimanche en images et c’est ton jour de repos les dimanches en images…

– ok, mais là on est mercredi, ça s’appelle pas dimanche en images… Vous pouvez relire notre contrat mais à mon avis c’est chaud.

– mais quel contrat ? qu’est-ce que tu racontes ?

– vous pensez franchement que tout le monde croit que tout ce qui se passe ici est spontané et gratuit ? Vous êtes mignonne, c’est adorable…

– mouais, bon. Ok pour cette fois… »