Continuons notre fabuleux voyage à l’intérieur de la cuisine facile et savoureuse du célèbre Jamie Oliver. Au départ, on avait envisagé de faire les recettes dans l’ordre mais ce n’est évidemment pas top pour suivre les saisons ou gérer le spleen du frigo. Du coup : freestyle (et pis ça me correspond un peu mieux j’ai l’impression, ce qui est important puisque ce blog est l’exact reflet de ma personnalité IRL…)
Mightyboy s’occupe donc aujourd’hui de nous préparer un rôti de boeuf de 672g, en suivant les conseils de Jamie Oliver. Le dernier rôti de boeuf que j’ai préparé, c’était pour Masterchef et Sébastien Demorand m’avait vivement félicitée sur la justesse de la cuisson tandis qu’Anton me dévorait des yeux. Candeborde, lui, était occupé à porter deux chemises en même temps*, je l’ai trop cuit. Bon, juste un peu trop mais j’étais honteuse, j’ai même failli tout arrêter, clore ce blog et mettre le feu à ma cuizine. Le soir, je me suis réconciliée avec le rôti en en coupant de fines tranches que j’ai mises dans un délicieux sandwich.
Autant dire que je les attendais au tournant, les deux blondinets (mon partner est roux d’esprit et de barbe mais blond de tête).
Alors?
Suspens insoutenable…
Et bien, c’était délicieux, la cuisson était parfaite, la purée qui accompagnait aussi. Les petits légumes rôtis, slurp.
La Jamie Oliver’s touch? Pas grand chose de très original mais les trucs qui fonctionnent bien : le rôti est entouré de légumes (carottes, ail , oignon, céleri, navet, champignon…) et il y a des herbes (romarin, thym, sauge) ; il n’y a pas de méthode de cuisson révolutionnaire…
La malédiction du rôti boeuf dans ma cuizine est donc levée. Thank you boys ! En hommage à cette belle réussite, je vais faire du pain maison pour faire des sandwichs divins ce soir. Il faut que j’y réfléchisse un peu (même si ça fait mal à la tête)…
*il a vraiment porté deux chemises l’une sur l’autre ! C’était pas beau à voir. On a du mettre au point une théorie comme quoi il avait perdu un pari…
« Madame Dansmacuizine?
– il y a votre partenaire qui nous signale que vous êtes en train d’oublier de parler de sa super parodie !
– ah oui, c’est vrai. Donc, avant de préparer son rôti, vous ne devinerez jamais ce qu’il chantait en entrant dans la cuisine…
– René la taupe?
– non, non j’ai menacé de me pendre à la prochaine évocation de cette bouse…
– ben peut-être « l’autre finistère »? (comme il la connait par coeur)
– mais non, pas du tout, il faut que ça ait un rapport avec le ROTI !!!!
– ben on ne voit pas…
– Rôti or not, here I come, you can’t hide, gonna find you and take it slowly… »
Super marrant ce billet, j’adore!
Merci Patrick !