Le 8 bis, à Dinard

Comme j’ai dans mon sac pas mal de restos dont il faut que nous parlions absolument, je commence par celui-ci : le 8 bis à Dinard. Mon choix s’est porté sur lui parce qu’en y allant je m’étais étonnée d’une pochette de vinyle dédicacée par Areski et que le propriétaire des lieux m’avait alors appris qu’il était le parrain de Pia Moustaki (la fille de Georges Moustaki comme vous vous en doutez, il me semble qu’elle vit à St-Malo depuis de nombreuses années).

Donc le 8 bis, on en parle. C’est ma belle-mère qui nous avait conseillé l’endroit (et elle cuisine très très très bien) en nous précisant qu’on y trouvait des frites maison. Pour moi qui ne possède pas (encore !) de friteuse, c’est l’argument suprême et je suis déjà à table avant que d’autres précisions ne soient nécessaires.

On a découvert l’endroit pendant les vacances de février, à la faveur de l’absence de nos têtes blondes et en compagnie de deux amis fort appréciés. Dinard, l’hiver, c’est pas mal, hein. La déco est une accumulation super réussie de vieux objets, avec des meubles en bois et en formica (genre si moi, j’essaie de faire ça, on se croira dans un grenier dégueulasse). Il y a mille choses à regarder, je pense qu’on peut y aller déjeuner seul en étant super à l’aise.

Et  la bouffe, alors ? Et bien, c’est pas mal du tout. Cuisine simple et bons produits, boissons sympas. On a mangé de la quiche lorraine, des lasagnes saumon-poireaux (ça c’était moi et c’était tout à fait bon, j’étais ravie de mon choix)…Pour la note, j’ai envie de vous demander « Est-ce que vous vous souciez de la route quand vous ne conduisez pas ? » Voilà…

Donc on récapitule :

• emplacement : pas loin des pieds dans l’eau à la plage de l’Ecluse, grosse qualité hors saison, très effrayant en saison. J’imagine que la réservation devient franchement indispensable.
• cuisine : simple et bonne, carte réduite pour proposer des produits frais cuisinés sur place.
• carte des boissons : nice (avec de chouettes vins et des boissons au charme désuet comme le Guignolet ou la Suze)
• prix : pas le bon plan du siècle mais pas si déconnant par rapport au bon moment passé et à la fraîcheur de la cuisine.
• accueil : cordial et pas envahissant, rien à signaler à part que vous aurez un peu l’impression d’être chez quelqu’un et donc on ne vous déroulera pas un obséquieux tapis rouge.

Si je recommande ? Oui, oui, carrément ! J’y retournerai avec grand plaisir mais pas sûr que je m’y risquerai en pleine saison même si j’adore les touristes et les Parisiens en goguette.

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– ça se passe bien de chroniquer les restos trois mois après les avoir testés ?

– ça se passe, en tous cas !

– ce sera quoi la prochaine fois ? Un resto testé il y a deux ans et fermé depuis ?

– mais non, hého ! (La prochaine fois ce sera le Paris-New-York, j’ai juste un TOUT PETIT PEU de retard…) »