Une journée à Saint-Briac

Samedi dernier, après la fête de l’école nous sommes partis vers Saint-Briac sous la pluie. Nous avions d’abord regardé la danse de fin d’année des moyennes sections et apprécié que Rigolus ait pour cavalière la meilleure danseuse de l’école (large).

D’un autre côté je ne suis pas certaine que les parents de cette petite Coline ait apprécié de la même manière qu’elle ait Rigolus comme partenaire.

En arrivant, hop, comme de coutume (ou presque), nous sommes accueillis chez Belle-Maman par des bulles (youpi) et un MAGNIFIQUE plateau de fruits de mer avec du homard (double youpi). Belle-Maman habite une maison tout en hauteur et la pièce où nous dînons toujours s’ouvre entièrement sur une adorable petite cour gravillonnée où poussent de nombreuses fleurs et herbes aromatiques ainsi qu’un arbre dont je ne connais même pas le nom. Les oiseaux s’y plaisent bien sauf quand Petrus fait sa ronde mais il y met beaucoup moins d’énergie ces derniers temps. Miaou.

La colline aux ours

Après une soirée délicieuse (on avait donné des écrans aux enfants), nous sommes allés passer la nuit dans un des endroits sur terre où je dors le mieux : la Colline aux Ours. C’est le nom du gîte de Catherine, précédemment identifiée en tant que « belle-maman ». Si son gîte n’a pas le charme des vieilles bâtisses adossées à la plage, il est absolument confortable et je recommande particulièrement trois choses :

• la gazinière de compte’ pour faire à manger pour de vrai (ou pas) dans une cuisine toute neuve
• la canapé qui se trouve face à la porte d’entrée et qui permet à une personne de taille plutôt réduite d’y faire une sieste parfaite (si besoin, il y a une couverture en fausse fourrure super douce)
• le lit de la chambre principal qui est une grosse tuerie de confort et de qualité (qui te donne l’impression de te faire faire un gros câlin luxueux et incroyablement propre).

Après une nuit parfaite, on a ouvert les yeux tranquillement pour ensuite filer récupérer notre ami David et bruncher aux Deux Sardines…

Les Deux Sardines

Vous avez peut-être déjà découvert les Deux Sardines dans mon billet précédent… Honnêtement je reste pas loin d’émue et sur le cul qu’on ait appelé en croyant que l’endroit proposait des brunchs et qu’on se soit entendu répondre « on ne fait pas de brunchs… mais on va vous en faire un ». Inspirant, hein ?

Saint-Briac

Après le brunch, nous sommes partis à la recherche de l’atelier d’Hubert Rublon. Cet artiste est notamment le papa d’un papy que nous apprécions pas mal à la maison, un genre de colosse pétri de tendresse dont la vareuse peut servir de tente à son petit-fils : Papy Péchou.

Après un semblant de jeu de piste, on a fini par retrouver sa trace et il  nous a accueilli très gentiment dans son atelier après son propre déjeuner dominical. Chouette rencontre !

En l’attendant, nous sommes allés nous promener (on a au moins fait 500m à vol d’oiseau, pfiou, c’était épuisant) du côté du château du Nessay…

Ce château (construit en 1886, merci Wikipedia) sert notamment de lieu de séjour pour l’école de voile. M’est avis qu’il s’en est passé des trucs entre ces murs…

Une fois déshydratés par notre mole balade, nous avons pris une glace juste à côté de la plage dans la cahute qui fait aussi des frites (c’est bi-goût).  Rigolus a dégommé sa glace pour s’arrêter trois bouchées avant la fin parce qu’il avait MAL AU VENTRE ÉVIDEMMENT. Et mon partenaire de vie a bu une petite bière (ou alors il a des mains immenses, je vous laisse trancher).

Avant de rentrer, nous sommes passés déposer les clés du gîte à Catherine qui nous a donné des petits pois et des fèves de son potager (prêtes à déguster, bio, je souhaite transformer cette femme en AMAP !) ainsi qu’une gelée aux quatre fruits rouges que j’ai franchement hâte d’essayer au petit-déjeuner. À mi-chemin, nous nous sommes aperçus que nous avions oublié de lui redonner les clés mais c’est pas grave puisque c’est l’été !

D’ailleurs, on part bientôt au Pouliguen invités par l’école nautique. D’ici la fin de l’année, on revend la maison et on s’achète un voilier, c’est notre heure, je le sens !

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– va falloir réviser avant de vendre la maison quand même..;

– comment ça ?

– ben la navigation, les voiliers, toussa…

– meuh non, c’est comme le vélo ça…

– mais bien sûr  »