Mon dimanche à Gâvres

Oh quel beau week-end que celui qui se termine, j’espère que le vôtre était aussi une bonne entrée en matière pour ces deux mois de « vacances ».

Ici, c’est la première fois qu’on prend un peu de congés dès la sortie de classes des minots et ces soirées où le soleil ne se couche qu’à environ 22h13 ont un goût particulier et franchement kiffant.

Hier soir, nos nombreux rires ont d’abord été accompagnés de cette magnifique lumière du jour qui tombe, puis de celle des lampadaires, rapidement remplacée par une presque pleine lune parfaite. On entendait pas loin la musique de la soirée merguez-frites de l’école Anita Conti et les chants de marin qui donnaient pas mal envie d’aller gueuler avec les autres.

berger australien

Lui, c’est Lascar et on a passé le week-end ensemble. C’est un berger australien, il aime fort qu’on lui gratouille les pattes et il mange de l’herbe quand il veut montrer qu’il n’est pas content. Il n’a pas le droit d’entrer dans les maisons et il a bien apprécié le petit vestibule de celle de Gâvres qui lui permet de rester près des humains. Il est chouette.

(Vous remarquerez le petit placement de produit de la vraie vie en arrière-plan, malheureusement je n’ai reçu aucune liasse de billet de la part de la marque. Bloguer, c’est plus ce que c’était).

Jeux de plages à Gâvres

Les enfants s’amusent bien dans la lumière de « juste avant que le soleil ne se couche« . En haut à gauche, j’espère que vous n’aurez pas manqué l’ombre du mari de ma chère sœur. Et ces trois que vous voyez sur la photo ont entamé quelques minutes plus tard… une séance de fractionné sur la plage (à 22h30, après l’apéro et le repas et avant le dessert). Rigolus a fait bonne figure… ils me font rire les enfants quand ils essaient de tout donner pour des projets fous.

Est-ce que je précise que je n’ai pas participé ? En même temps j’étais bien trop occupée à discuter de choses essentielles avec ma sœur. Comme par exemple : « c’est quoi déjà les paroles de La Belle Vie » ?

Commencer une belle soirée à Gâvres

Bien sûr, on a aussi mangé. On a pris la navette en bateau de Gâvres pour aller au marché de Port-Louis hier matin et on a trouvé ce qu’on cherchait : du bœuf pour un tartare pour mon partenaire de vie, mais aussi des langoustines (merci Nico), des moules (Jean-Rémi a fait un truc super avec les poivrons apportés de son jardin, essayez donc les poivrons avec les moules, l’échalote et le vin blanc !) et de quoi faire des tartines (pain frotté à l’ail, tomate râpée, huile d’olive, jambon cru et mozzarella) et du guacamole.

On s’est un peu loupé sur le retour en débarquant à l’embarcadère pile au mauvais moment mais ça nous a permis d’aller boire un coup dans un bar improbable.

Et ce midi, on a fait cette recette de poulet et de patates qui a tenu toutes ses promesses. J’ai bien bidouillé avec les ingrédients disponibles et on a ajouté des courgettes et des poivrons aux patates. C’était fameux.

La mer à Gâvres

Je ne sais pas si vous étiez au courant mais c’est assez commun de mettre un caleçon sous son maillot de bain de nos jours (oui, parfaitement, « de nos jours »). Apparemment, c’est une question de confort pour les nouvelles générations. Je ne me permettrais pas de juger parce que je ne me suis jamais frottée à un filet comme ceux des shorts de bain.

Concernant la combinaison claquettes-chausettes, le grand gars de la photo la pratique depuis des années et j’en suis pas tout à fait fière en tant que mère. Mais au moins il ne va pas commencer à s’y mettre en pensant que c’est plus swag que confortable. Pour rappel : c’est pas swag, c’est moche.

Je regrette un peu de lui avoir dit : « ouais, ok, il y a peut-être un morceau de Booba que j’aime bien » (les embruns m’avaient attaqué les neurones, c’est forcément ce qui m’a permis de supporter l’auto-tune).

Ecoutons plutôt The blackfly song si vous voulez bien. Et imaginons ensemble un avenir radieux et des lendemains qui chantent.

 

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