Brewdog IPA

Mon dimanche sans Star Wars

Aujourd’hui tout le monde a filé voir Star Wars au cinéma pendant qu’on me laissait seule et déprimée. Franchement, c’est pas une vie.

En réalité, je n’ai pas ressenti l’urgence de voir ce film au cinéma. Alors je suis restée à la maison, où je me suis adonnée à des trucs de fille comme ranger les tubes de rouge à lèvres en dégradé de couleur (plutôt crever) et faire un peu de repassage devant une comédie romantique (bien sûr).

Ok, j’ai cuisiné, j’avoue tout. En écoutant de la musique : ma journée avait commencé un peu en demi-teinte donc j’ai fait appel à quelques morceaux qui me redonneraient le sourire même après avoir écouté Rigolus siffler pendant 48h non stop. Entre autres, ça et ça (ce dernier morceau étant une vraie invitation à faire les gogols).

Chips de chou kale

J’ai tenté pour la première fois des chips de chou kale. Pour tout vous dire (j’aime bien cette expression, je trouve qu’on a toujours envie de lui répondre « non mais je m’en fous en fait »), j’ai déjà eu une expérience un peu ratée avec le chou kale. J’en avais mis dans une salade mais même après la séance de massage des feuilles, le plat avait demandé beaucoup trop d’énergie à nos mâchoires. C’est trop 15 mn de mastication pour une bouchée de salade, on est d’accord ?

Je prends ma part de responsabilité parce que je ne suis pas passionnée par le massage de feuilles de kale, possible que je me sois dit « ça doit être bon là » alors que j’y étais depuis 30 secondes. Pour les chips, je me suis un peu appliquée et c’est vraiment très bon, croustillant, et assez addictif même. La méthode : on enlève les tiges, on mélange soigneusement avec de l’huile de sésame, de l’ail et du sel (enfin c’est ce que j’ai fait là mais faites bien comme vous voulez) et on met au four pour 10 mn à 150 degrés.

J’ai lu à plusieurs reprises qu’il fallait laver le chou et le sécher soigneusement mais je suis partie du principe que le kale utilisé étant bio, je pouvais m’en passer. Et puis c’est quoi ce légume à qui on donnerait un bain puis un séchage méticuleux avant de lui faire un massage ? C’est pas un bébé non plus.

Des framboises en décembre

Je regardais le jardin par la fenêtre (sans doute en râlant sur la grisaille et l’humidité) quand j’ai vu des tâches rouges suspectes à l’endroit où se tiennent mes framboisiers. Parasites ? Maladie grave ? Hallucination ? Bah non, c’étaient des framboises. En décembre.

Je les ai cueillies et mangées mais je ne pense pas me lancer dans la commercialisation de framboises de décembre qui n’ont pas vu le soleil.

What's wrong with complicated ?

J’ai parfois l’impression qu’on (oui moi aussi) entretient une fâcheuse tendance à valoriser le facile, intellectuellement parlant. Je trouve ça bien d’avoir de l’info traitée de manière pédagogique et facile à digérer mais je n’ai rien contre me faire des nœuds au cerveau pour comprendre quelque chose. C’est agréable de se casser la tête et de finir par trouver une solution ou comprendre un concept, non ? Facile = bien et compliqué = nul, c’est pas comme ça que j’ai envie que mes enfants voient la vie.

(Sur la photo, le bout de poème qui dépasse, c’est un bien joli truc de Boris Vian).

Bon, sinon : comme je sais que le dimanche soir, vous êtes parfois en descente à chercher un sens à votre vie et à trainer votre ennui jusqu’à l’heure de l’apéro, j’ai trouvé intéressant de partager avec vous ce conte d’une grande sagesse imaginé par Rigolus :

« Il était une fois un pauvre homme qui habitait dans une cabane. Un jour, il vit un arbre luisant et poussiéreux. Avec un chiffon, il frotta l’arbre qui lui-même devint en or. L’homme fut ébloui. Il ramena l’or chez lui et il s’acheta un palais, des charrettes, un théâtre. Mais un jour il s’ennuyait. Alors il alla voir Baba Yaga de l’autre côté de l’arbre dans la forêt d’Oz. Elle lui donna des conseils comme « ne reste pas toujours à l’intérieur ». Quand il revint, il ne s’ennuya plus jamais ! Merci Baba Yaga ! »

Quelle leçon de vie ! Pour ceux d’entre vous qui ne savent plus profiter de leur palais, qui boudent assis sur la scène de leur théâtre et que même leurs charrettes n’amusent plus…  c’est simple : « ne restez pas toujours à l’intérieur ».

Quand on voit comme cet enfant est casanier (la pomme n’est pas tombée loin de l’arbre, a.k.a « le compagnon réticent »), cette histoire laisse planer quelques mystères. Ceci dit, si vous avez le blues du dimanche soir, écoutez Rigolus et allez voir ailleurs si vous y êtes.

Par contre, vous vous passerez de conseils plus précis et ferez preuve d’inventivité et d’initiative parce qu’après 5 mn de réflexion, la seule chose que j’ai à proposer c’est « sortir sous la pluie voir si le Ty Anna est ouvert« . Ceux qui savent comprendront.

Grains de sel

  1. Je t’imagine trop ranger tes rouges à lèvres par couleur

  2. Je croyais que tu avais fait des DAmpfnuddels ? C est vraiment rigolus qui a inventé cette petite histoire?

  3. Mme DansMaCuizine,
    Avec votre Couzinzin on se demandait…
    Dites donc, cette photo tout-en-haut-là, elle ne serait pas là pour appâter le chaland amateur de houblon ? Parce que bon, vous ne faites pas vraiment mention de Brewdog Punk IPA dans votre prose…
    Bon, c’est quand même toujours un plaisir de vous lire.

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