Chelsea Buns

Un premier dimanche de 2018

J’ai fait des Chelsea Buns pour le goûter. Peu après mon réveil, je lisais au lit quand j’ai soudain repensé à cette recette croisée la veille et 2mn plus tard, je me levais pressée de m’y mettre.

Les Chelsea Buns, c’est une pâte entre le pain et au lait la brioche qu’on garnit d’un mélange sucre-beurre-raisins secs-pomme râpée et qu’on nappe après cuisson d’un sirop. Pour finir, on saupoudre de cannelle et sucre. Et voilà ! Tout juste refroidi, c’est parfait.

Mais parlons plutôt du véritable héros de ces dimanches en images. Peu avant Noël, Rigolus s’est aperçu qu’il n’avait pas fait de cadeaux à sa proche famille (exemple au hasard, sa mère). Il a su réagir, et je l’en félicite, en décidant de faire des « bons pour… « .

C’est comme ça que je me suis retrouvée avec un « bon pour jouer avec moi ». Je me suis dit qu’il n’avait pas bien compris le concept et que peut-être, pour qu’il le saisisse un peu plus finement, je pourrais moi aussi lui offrir des bons d’un genre nouveau :

  • bon pour arrêter de te mettre les doigts dans le nez
  • bon pour ranger ta chambre sans qu’on ait besoin de le rappeler 1000 fois
  • bon pour mettre à la poubelle les mouchoirs utilisés que tu laisses trainer partout
  • bon pour prendre une douche sans râler une fois dans ta vie

Et le brainstorming aurait pu continuer longtemps (Rigolus n’est pas qu’un bordélique crado, je vous rassure).

Je n’ai pas mis le projet à exécution parce je préfère cuisiner plutôt qu’enseigner le cynisme à mes enfants. Surtout qu’il est probable qu’il soit déjà dans leurs gènes, mea culpa.

En parlant de gènes, vous saviez qu’on en avait découvert des qui donnent l’heure ? Un rappel intéressant quant à notre autonomie, ou manque d’autonomie, sur le sujet. Quand je pense que certains devinent l’heure qu’il est à 3 minutes près, ça m’épate pas mal. Heureusement que je suis balaise pour peser pas mal d’ingrédients à l’œil au gramme près, sinon je complexerais.

Brunch du dimanche avec pastrami et gravlax

Bon aujourd’hui, c’est dimanche (pour ceux du fond qui se sont couchés trop tard)(j’espère que vous avez passé une très bonne soirée) et le dimanche, c’est brunch. Comme on n’a plus d’enfants en bas âge incapables de gérer la frustration (j’ai repris ce flambeau à mon compte), on n’a pas de complexe à faire attendre les lève-tôt. Si besoin, il y a toujours les raisins secs pour Rigolus. Notre amour des raisins secs, c’est un autre de nos points communs avec notre sensibilité de gauche, notre exigence sur les matières qu’on touche et le fait qu’on soit capable de bailler 1000 fois à la suite.

On s’est donc mis à table vers 11h15 et c’était merveilleux.

Un de mes plaisirs du dimanche qui va bien avec le brunch, c’est de me réveiller et de me mettre à lire. Je ne suis pas de ces personnes qui ont besoin d’un moment pour se mettre en route, je peux par exemple commencer à bosser 30 secondes après avoir ouvert les yeux.

J’ai juste du mal avec les bruits affreux comme le micro-ondes (je vais finir par réussir à le virer, je vous jure) ou la bouilloire dont le bruit est moins affreux que celui de la précédente mais quand même vraiment affreux. Je préfère croire que personne, chez les constructeurs, n’a sur sa fiche de poste « faire en sorte que les utilisateurs ne commencent pas leur journée de mauvais poil à cause des bruits insupportables de nos appareils« . Sinon, je n’ai qu’une chose à leur dire : you failed.

Mais je disais que j’aimais bien me réveiller et lire — et ce n’est pas que pour le plaisir de l' »ici et maintenant » — c’est aussi parce que l’appel du brunch fait naître une envie de plus en plus pressante de se lever et de se mettre à cuisiner en écoutant la radio (des chelsea buns par exemple).

Comme quoi vous vous trompez, le dimanche, ce n’est pas si nul en fait.

Un thermos qui fait bien son taff

Le Père Noël m’a offert un Thermos ! Un objet de première nécessité destiné à me faire oublier les thés tièdes sortis de thermos jolis mais qui ne servent à rien et dégustés récemment sur le bord d’un terrain de rugby (du coup, j’avais du boire une bière) ou pour le traditionnel petit-déjeuner pique-nique de bord de mer avec ma sœur. Je déteste le thé tiède, c’est très triste, le thé tiède. Je préfère encore me brûler la langue (non).

Avec ce thermos de 1l qui garde les trucs au chaud 24h, je me sens vraiment prête pour 2018.

Comme un géant

Rigolus a reçu ce livre pour Noël et il est très très beau. Pas plus d’une phrase par double page mais ce n’est pas une raison pour le réserver aux plus petits. Tout le monde aime les histoires, non ? Celle-ci parle d’aventures nocturnes aux côtés d’un géant, c’est dur de résister.

Comme un géant

Sur ce, j’espère que vous n’avez pas trop mal au ventre à cause de la frangipane. Moi je n’en ai pas mangé l’ombre d’une bouchée et je vois deux explications à ça : 1, je n’aime pas la frangipane, 2, j’ai fait partie d’un jury justement penché sur la question vendredi. On s’est prononcé sur la meilleure galette des rois de Rennes, rien que ça.

Si je n’aime toujours pas la frangipane, je sais désormais que je la préfère quand même largement quand elle est super bonne. Au delà du moment très sympa (merci Typhanie !), c’était un exercice intéressant et je valide à 1000% la galette victorieuse. Je lui avais quand même donné 19,5/20.

That’s all folks ! Passez un bon dimanche soir, suivez votre cœur qui insiste, et refusez ce monde égoïste.

Un grain de sel

  1. Bon alors moi ça faisait longtemps mais j’ai passé un week end de 4 jours à trop picoler en me disant que c’était vraiment pas raisonnable. Surtout quand tu recommences à boire alors que t’es pas encore remis de la veille. Mais peut être que c’est un bon compromis pour avoir supporté les fêtes sans dire trop de mal en vrac, des plombiers, des banquiers, des végétariens, de Johnny, ou des génies des écoles d’ingénieurs qui nous compliquent la vie. Bref moi mon dimanche c’était n’importe quoi. Mais tant qu’on est pas mort on a le droit non? (On a le droit de commenter en racontant sa vie ou je mets ça sur le compte des restes de bières. Et de rhum. Oh bordel oui ça me revient on a aussi bu des cocktails en dansant!) (Avant d’aller taguer « Fire, Walk with me » sur un mur. Faut vraiment arrêter ces soirées, les flics vont en avoir marre de moi)

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