K-Way blanc sans capuche

Un dimanche au son du banjo

Je tenais à rendre hommage à la plus WTF de toutes mes fringues : mon K-Way sans capuche. Je l’aime quand même parce qu’il a été acheté à l’arrache au festival du chant de marin de Paimpol il y a longtemps mais clairement, ce bout de plastique est une aberration.

Sinon, aujourd’hui, j’ai écouté beaucoup de blue grass mais pas que. Sur toute une journée de musique, on peut écouter des tas de  trucs, vous devriez essayer.

Par exemple, Sixto Rodriguez. Vous connaissez probablement Sugar Man mais jetez donc un coup d’œil au film/documentaire Searching for Sugar Man qui retrace sa vie. Je l’ai vu il y a un moment et je ne suis pas prête d’oublier sa folle histoire.

En le résumant à la va-vite, ça donne un artiste américain qui enregistre deux albums, se fait remercier par sa maison de disque et abandonne sa carrière (il a quand même connu un vrai succès en Australie et en Nouvelle-Zélande). Pendant ce temps-là — et sans le savoir — il devient, en Afrique du Sud, une icône associée à la lutte contre l’apartheid (sa musique est censurée par la gouvernement en place).

Là-bas, on le pense plus ou moins mort… Avec l’arrivée d’internet, sa fille découvre un site sud-africain qui l’évoque et de fil en aiguille, Sixto Rodriguez se retrouve à donner une série de concerts à guichet fermé là-bas. Je trouve cette histoire dingue, même si visiblement le film a été réalisé avec un certain parti pris.

Pour l’info locale, Rodriguez était aux Transmusicales de 2009.

Dutch baby framboises et chocolat blanc

J’ai refait un dutch baby. Si vous n’avez pas encore franchi le pas, je n’ai qu’une chose à vous dire : « vous êtes fous »… J’ai à nouveau trouvé ça parfaitement parfait à préparer et à déguster. Ici dans une version framboises/chocolat blanc adaptée aux goûts de ceux avec qui je vis.

En parlant de famille, ça ne s’arrange pas… Rigolus m’a confié que dans la vie, il « misait tout sur le style ». Pour rappel : il a 8 ans, c’est le fils spirituel de The Dude (la weed et les white russians en moins) et il passerait sa vie en pyjama et en jogging s’il le pouvait.

Sa tenue du matin du moment ? Casquette « Marseille » du plus bel effet, peignoir rayé, short de pyjama d’été et tongs. Torse nu bien sûr, sinon c’est pas drôle. Je pense que je peux au moins en tirer une conclusion positive sur ma capacité à faire pousser l’estime de soi des minots. Disons ça.

Je pourrais y ajouter le drôle de compliment du grand qui m’a dit que j’étais « le grenouille de Rennes ». Pour comprendre ça, il faut avoir lu Le Parfum (qui est à son programme, n’imaginez pas qu’il lit des romans de son plein gré… ou vaguement un Agatha Christie par an). Et il faut savoir que ça fait plusieurs fois que je lui demande « Tu as mis du déo ? » alors qu’il est à l’étage, dans sa salle de bains tout au bout du couloir et moi, loin, en bas.

Je vais le laisser continuer à penser que la puissance de mon odorat tient du super pouvoir (en même temps, je suis vraiment tarée des odeurs) et ne pas appuyer le fait que c’est plutôt son déodorant qui pue très fort.

Keep on the sunny side of life

Bien que ce soit très moche graphiquement parlant (mea culpa), j’aime bien ce petit chevalet avec son bout de chanson « ravie de la crèche » (quoique la meuf qui entame la chanson n’a pas l’air convaincue par ce qu’elle raconte) parce que derrière, il y a une citation de Cioran (celle sur le désespoir et les chemises). Et puis Cioran, c’est la base, la vie ne saurait se contenter d’un recto.

Des livres et des BD

C’est marrant, j’ai retrouvé le côté « papier » de la force. Evidemment, je l’avais gardé pour les BD mais là, même pour les romans, je ne suis plus si conquise par ma liseuse.

Le papier est quand même bien plus engageant, même si je valide toujours le rétro-éclairage et le fait de pouvoir emporter plein de livres sur un seul support. En ce moment, ça me parait plutôt adapté aux livres « techniques » qui m’intéressent pour le travail mais dont je me fiche qu’ils apparaissent dans ma bibliothèque.

Les livres de ma bibliothèque, ce sont ceux que j’ai suffisamment aimés pour envisager de les relire et à minima, de les prêter. Je ne pense pas avoir envie de relire ou de prêter « Ce que Google veut » dans une édition qui sera obsolète dans 5 ans.

Mais parlons plutôt de ce que j’ai lu récemment :

  • Au lieu-dit Noir-Etang (Thomas H. Cook) : je regrette un peu de ne pas l’avoir acheté en VO mais la traduction me semble efficace. Ce n’est pas une lecture super enjaillante, c’est dur, mais c’est très bien ficelé.
  • Dans les forêts de Sibérie : Sylvain Tesson est parti pendant 6 mois se frotter à la solitude (et à la vodka) dans la nature sibérienne, son journal soulève quelques questions qui me passionnent assez (la relation au temps, à la solitude et justement, à la nature ; le « je suis qui ? » quand on passe d’une vie sociale à un quotidien radicalement différent…).
  • Ces jours qui disparaissent (Timothé Le Boucher): la BD fait partie de la sélection du meilleur album du Festival d’Angoulême. C’est à lire, je n’ai pas envie de vous en parler plus par peur de trop en dire.
  • Une sœur (Bastien Vivès) : pour le coup, pas de coup de cœur. C’est bien fait, à tout point de vue, c’est beau et la « chute » est très réussie. Mais rien à signaler de plus.

Sur ce, passez une bonne nuit et faites de beaux rêves ! (Rigolus continue à me répondre : « fais de beaux rêves à toi aussi » quand je le lui dis ça le soir, et j’aime bien ça).

 

Un grain de sel

  1. Moi aussi je ferai bien un Dutch baby mais mais mais……..
    Le mea culpa pour le chevalet n est pas recevable❣️

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