rosti pommes de terre oignons

Un dimanche qui chante sous la pluie

Parce que c’est le premier avril, forcément ! Et aussi parce que — quand le blues du dimanche soir est venu frapper à ma porte —, je l’ai accueilli d’un éclat de rire tonitruant.

Le blues du dimanche soir qui débarque lorsque le lundi est férié est aussi bienvenu à la maison qu’un duo de témoins de Jehova.

J’ai fait des galettes de pommes de terre pour le brunch. Enfin des röstis ou des hashbrowns ou peu importe le nom que vous donnez à ça dans la partie du monde où vous vivez (en France, il y a déjà du choix). Je n’en ai pas mangé mais j’avais une bonne raison : il n’y avait plus vraiment de place dans mon assiette (alors qu’avec la saucisse et les beans des assiettes des autres, ça passait tranquille).

Cuisiner ça de bon matin m’a mis en tête cette chanson mais en version revisitée : « I am crispy on the outside, fluffy on the inside…« . Débilos ? Oui, oui, on est d’accord.

La bolognaise de Guillaume Long

J’ai fait une bolognaise selon la recette de Guillaume Long qui est la plus parfaite de toutes les recettes de bolognaise. Suivez-la à la lettre et au clou de girofle près et venez m’en dire des nouvelles.

Cette bolognaise a pris la direction du congélateur sans même que je ne passe par l’étape tartine de beurre + cuillère de sauce chaude (c’est vraiment très bon, la sauce tomate et le beurre ça va super bien ensemble au cas où vous auriez un doute).

A priori, le compagnon réticent et ses fils la dégusteront pendant que je serai au Québec (je vais aussi leur faire un curry qui viendra s’ajouter aux gua bao, et si avec ça ils ne se réjouissent pas d’être restés à la maison, je ne sais pas ce qu’il leur faut)(récemment, j’ai fait un curry lentilles, petits pois et œufs super bon).

5 branches de coton noir

Il y a eu de la BD aussi ce dimanche, et de la bonne. Hier, pendant que j’étais au marché avec le fils ainé, Rigolus et le compagnon réticent sont allés à la pêche aux BDs et ils ont ramené le tome 3 de Tyler Cross ainsi que Cinq branches de coton noir. Dans la voiture en rentrant, j’ai dit « prim’s pour lire Tyler Cross » mais ça n’a pas marché alors à la place j’ai cuisiné pendant des heures et franchement, c’était bien.

J’ai fait la bolognaise et aussi un truc de bœuf mauricien, des gua bao et des cookies.

Aujourd’hui, j’ai lu Cinq branches de coton noir et c’était passionnant. Il faut avoir un peu de temps devant soi si on veut la dévorer d’une traite mais ça vaut le coup de lui faire une place dans vos emplois du temps de ministre.

Sinon, Rigolus m’a dit avoir la morale dans les chaussettes, ce qui me laisse perplexe. Ok, les mots d’enfants, c’est marrant mais j’espère que je ne repenserai pas à cette phrase au tribunal quand il sera jugé pour avoir servi des œufs sur le plat avec le blanc mal cuit dans notre restaurant (on ne peut pas avoir une morale et faire ça, on est d’accord ?).

Brunch et champignon portobello

Ce dimanche se termine, je vais me faire un gua bao en solo pendant que le reste de ma famille s’enjaille au cinéma. Je suis restée parce que le film est diffusé en français et que de nombreux indices laissent penser que je suis devenue une sorte de snob qui ne supporte plus le doublage. Je n’en suis pas fière mais je compte sur votre légendaire bienveillance pour ne pas me juger.

Pain semi-complet au levain

Si vraiment vous craignez que je ne devienne trop snob, pensez à moi en train d’écouter Joe Dassin ou de conduire ma Seat Ibiza #Autoemocion.

Et parfois, pour parler de la bolognaise, je dis « bolo », ce qui devrait définitivement vous rassurer.

Grains de sel

  1. Je peux venir bruncher chez toi avec la même assiette, dis ?

  2. Et le blues du lundi soir, on en parle ?

  3. C’est hautement envisageable 🙂

  4. On pourrait complètement en parler, oui ! Malheureusement 🙂

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