La kermesse familiale 2024

Depuis le Covid, la kermesse familiale traditionnelle qu’était Noël s’est transformée en mini-kermesses, éloignant les sœurs les unes des autres. Et c’est désormais le week-end de la Pentecôte, et son présumé soleil, qui est devenu le rendez-vous des retrouvailles.

Sauf qu’avec les cousins, on fomente une révolution : reprendre en main l’organisation de Noël pour recommencer à le passer tous ensemble. Et je prends tout ce qui est bon à prendre pour alimenter ma foi dans le collectif.

Une tombe de chat, dans un mini cimetière romantique

Je suis aussi pas mal contente d’envisager une virée à Paimpol en août pour déguster des dakos avec les tomates et la feta du jardin (à ma naissance, une fée s’est penchée sur mon berceau en me chuchotant « je te donnerai un cousin qui fait sa feta lui-même », merci marraine-la-bonne-fée ! ). Et de faire bientôt signe à Marcelle et Hervé pour un café au marché de Josselin.

Cette bouille d’hermine

Tous ensemble à Guémené (une cité balnéaire bien connue des initiés), on était bien. Il y avait les petits marmots, qui m’ont fait à nouveau réaliser à quelle point cette famille aime bien les petits marmots et forme un village autour d’eux. Comme toute famille digne de ce nom, nous avons évidemment nos dysfonctionnements hauts en couleur, mais vous pouvez à peu près balancer n’importe quel bébé entre nos pattes, il sera pris en charge comme s’il avait toujours été là.

Ce petit escalier qui sent la noisette

Et il s’est passé un autre truc étonnant (en dehors de « au plafond au plafond au plafond ») : à un moment du week-end, j’ai décidé de créer un mini-zine dédié à cet événement incontournable de l’année 2024. J’ai donc découpé ma feuille, plié et obtenu ce petit format que j’adore. J’ai commencé à dessiner et à écrire.

Vous ne pouvez malheureusement pas vous en rendre compte ici, mais j’ai une écriture magnifique. Qui souffre peut-être d’un léger, très léger, problème de lisibilité. Une fois partie de l’événement, ma sœur m’envoie une photo d’une des pages de mon œuvre d’art pour me demander ce que j’avais écrit (elle aime la bière, mais pas les efforts, apparemment). Je lui ai quand même répondu, parce que je suis sympa et que c’est une de mes personnes préférées. Mais en me rappelant aussi que, le jour précédent, j’avais observé de mes propres yeux une personne lire sans sourciller le fruit de ma créativité (lol). Et devinez quelle profession exerce cette personne qui a réussi à me déchiffrer aussi facilement qu’elle aurait lu les lignes d’écriture d’une maîtresse de CP ?

Le brasero qui fumait encore un petit peu le matin

Entendu aussi à cette joyeuse kermesse 2024 :

« Ça fait longtemps que tu n’as pas soudé un truc »

« A force de lire l’école sicilienne, ton œil s’aguerrit et la main suit. C’est tout. »

« Ça fait combien de tonnes un camion-benne ? »

« Jamais sans ma bouteille de vinaigre balsamique »

« Ah mais c’est la piscine d’eau de mer de Dinard sur tes chaussettes ? »

« 3 œufs par litre de lait, ça fait pas beaucoup pour une bonne recette de crêpes »

« C’est de la menthe australienne »

« Moi, je n’y crois pas à la grosse averse »

« C’est grâce à la soupe que je suis devenu grand »

« Florent Pagny, ça craint »

« Comment on ouvre le micro-ondes ? »

« Il a fait deux petites tombes pour ses chats, c’est mignon' »

« Oh ! Mais c’est Anne ?! »

« Le bonnet de bain, c’était le lot de papa. Mais en fait c’est plutôt un bonnet pour courir »

« Je suis une autoroute à bébés »

« Alors ça veut dire que je ne peux pas porter ce pantalon vert ? »

« Au plafond, au plafond, au plafond ! »

« Il écoutait du Jul et il parlait avec son chien d’aller à Marseille dans deux mois »

La table de la crêperie familiale (pas la moindre idée de ce que Zavatta fait là)

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