Gnocchi de pommes de terre (et oui , tout simplement)

Ce ne sera pas la première recette de gnocchi sur ce blog et ceux-ci sont en plus tout à fait natures, mais après l’ avoir été testé un bon nombre de fois, je dois avouer que j’ aime beaucoup cette recette. Elle est tirée d’un numéro de Régal du début d’année dans lequel il y avait un chouette dossier sur la pomme de terre. Je n’ai toujours pas chopé le coup de main pour le façonnage, ça fonctionne mal avec mon style de cuisine, « la cuisine de l’urgence »…

Pour 3/4 personnes :

• 500g de pommes de terre à chaire farineuse (demandez donc à un enfant d’essayer d’arriver à 500g pommes de terre avec une balance…)
• 100g de farine
• 1 jaune d’oeuf
• du gros sel pour la cuisson

On met les pommes de terre dans une casserole d’eau froide, on porte à ébullition, on sale et on fait cuire 25 à 30 mn selon la taille des pommes de terre.

On les égoutte, on les épluche et on les passe au moulin à légumes directement dans le bol du Kitchen Aid (ou sur le plan de travail).

On ajoute la farine et le jaune d’oeuf et on mélange avec le batteur plat jusqu’à ce qu’on obtienne une pâte « homogène et malléable », ça va très vite, (sinon à la fourchette puis à la main).

On façonne la pâte en rouleaux de 1 cm de diamètre et on coupe des morceaux de 2 centimètres. On roule sous les dents d’une fourchette pour faire joli (et même peut-être pour que ça accroche mieux la sauce, j’aime ce genre d’argumentation).

On porte à ébullition une casserole d’eau salée, on y jette les gnocchi dès les premiers frémissements et quand ils remontent à la surface, on les sort avec un écumoir : on peut alors les mélanger à une sauce ou à une matière grasse (au hasard, de l’huile de palme) pour qu’ils ne collent pas. On peut aussi, si on n’a pas vraiment le moral, les faire dorer à la poêle et leur apporter un peu de croustillant. Après c’est crousti-fondant. Et oui.

Régal suggérait de les marier à un beurre de sauge ou une crème de parmesan (j’ai failli écrire « partisan » à la place de « parmesan », qu’en dites-vous docteur ?) ; les deux idées me plaisent bien. Pour cette fois on les a mélangés à une légère béchamel aux légumes et poisson qui avait servi à faire des cassolettes en croûte (la croûte avait été cuite un peu sauvagement pour faire vite, ça aurait pu être dommage mais à la place, ça a été marrant. Et bon aussi).

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– on s’entraîne pour Halloween ?

– comment ça ? Avec des gnocchi ?

– mais non, avec de la sculpture façon citrouille !

– d’abord ce n’est pas moi qui ai sculpté la croûte (j’étais en train de manger et je ne sais RIEN dessiner) et ensuite, c’est encore loin Halloween…

– hin, hin bien sûr, vous n’êtes pas en train de mettre des trucs de côté pour cuisiner pour Halloween…

– ok, j’ai peut-être mis de côté une recette très adorable de meringues-fantômes… »