Comfort food : le poulet moutarde à l’africaine

Ce poulet moutarde est hyper simple à réaliser, peu coûteux et ne nécessite aucun ingrédient un peu compliqué à trouver. Et il est très très réconfortant !

Parfois, la nourriture nous est d’un grand réconfort. Ça peut être de simple tartines que certains voient couvertes de vomi, ça peut aussi être un plat africain de ceux qu’on ne trouve pas dans les livres et qui ne contient pas l’ombre d’un ingrédient qualifié d' »exotique ».

Ça faisait au moins quatre ans que je n’avais pas fait ce plat et je me demande bien ce qui me prend parfois de ne pas cuisiner des plats que j’adore pendant des durées aussi folles (ça vous fait ça, vous aussi ?). Heureusement que la contrainte d’une supérette m’a poussée à le cuisiner de nouveau sinon je serais peut-être déjà repartie pour quatre nouvelles années. A ma connaissance ce plat n’a pas de nom spécifique, je l’appellerai donc poulet moutarde à l’africaine, si vous l’avez déjà croisé et que vous lui connaissez un nom officiel, dites-moi tout !

La recette du poulet moutarde oignons à l’africaine

Les ingrédients pour 4 personnes

  • du poulet (la quantité qui vous semble raisonnable pour 4 mangeurs, pour moi, 2 cuisses dodues pour 2 adultes et 2 enfants)
  • 200g de moutarde
  • 5 oignons
  • 1 bouillon-cube Knorr (finalement c’est lui l’ingrédient le plus africain de l’histoire)
  • de l’eau ^^

Les ingrédients pour la semoule

  • de la semoule de blé moyenne
  • de la fécule de pommes de terre
  • de l’eau

Comment cuisiner ce poulet moutarde des plus fameux ?

  1. On fait revenir les cuisses de poulet à feu assez vif dans un léger fond d’huile d’olive dans une cocotte ou une sauteuse.
    Pendant ce temps, on émince les oignons.
  2. On les ajoute au poulet, on mélange bien, on fait revenir dix minutes en surveillant.
  3. On ajoute la moutarde, on mélange bien.
  4. On émiette le cube de bouillon et on mouille à hauteur.
  5. On laisse cuire une heure à feu tout doux en rectifiant la quantité de bouillon si nécessaire.

poulet moutarde

Avant la fin de la cuisson, on prépare la semoule de blé pour accompagner et alors là, attention, freestyle

  1. Il faut mettre dans une grande casserole de l’eau salée à chauffer, à environ 1/4 de la hauteur de la casserole.
  2. Pendant qu’on attend l’ébullition, on dilue une cuillère à soupe de fécule de pommes de terre dans un bol d’eau froide.
  3. Quand l’eau bout, on baisse le feu et on jette dans l’eau environ 200g de semoule, on commence à remuer IMMÉDIATEMENT  avec une cuillère en bois et on ne s’arrête plus !
  4. Au fur et à mesure que la semoule cuit, on ajoute la fécule diluée et on remue, on remue jusqu’à la consistance souhaitée.

Problème : si c’est votre première fois, vous ne connaissez pas encore votre consistance préférée. Essayez donc d’obtenir quelque chose qui ressemble à une purée assez molle qui aurait été mixée. Pour une purée, c’est nul comme consistance mais pour notre semoule, c’est parfait.

Quand la consistance est nickel (si on a bien travaillé on DOIT avoir mal au bras à moins d’être routinier du geste), on se saisit un bol, on le rince d’eau froide et on y met une grosse cuillère de semoule. Avec un mouvement de va et vient, on forme une jolie quenelle. On la réserve ou on la met dans la sauce et on se dépêche de rincer à nouveau le bol pour recommencer. Il faut faire ça assez vite, la semoule durcit rapidement.

Ensuite dans un grand plat, on met les quenelles de semoule, le poulet qui se détache tout seul et la soupe-sauce, qui doit avoir à peu près la consistance d’une sauce mais être servie dans les proportions d’une soupe. Une cuillère par personne et roule ma poule ! J’ai du évidemment répéter une consigne de base aux enfants : on mange ce qu’il y a devant soi et on ne va pas chiper le beau morceau de viande du voisin… Mais ça a marché et nos petits cœurs tout secs s’en sont trouvés regonflés de réconfort…

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– vous n’avez plus d’assiettes individuelles ?

– si j’en ai de très belles en plastiques jetables que nous lavons mais là, ça fait partie du concept de partager…

– c’est sûr ça donne envie de partager d’avoir comme seule alternative de manger dans des assiettes en plastique jetables lavées…

– mais non, c’est bien même quand on a des tas d’assiettes hyper chères de toutes les tailles et de toutes les couleurs, tu es pénible à la fin !

– bien sûr, bien sûr… »

Grains de sel

  1. Ooooh madame Dansmacuizine, c’est bien long pour vous et les vôtres… et vous trouvez quand même le temps de partager de bonnes choses avec nous…
    Encore une recette à tester (cet été j’avais fait un mafé de poulet, un délice), quant à la semoule, j’essayerai cette technique que je ne connais pas. Merci et combien de patience vous faut-il encore ?

  2. oh oui dis donc c’est long long long, plein de pensées pour cette attente

  3. hum, miam, pourquoi ce que tu fais à l’air toujours si bon, même dans des conditions peu idéales ?!
    allez, tu nous fait à manger et on vous héberge pendant quelques jours
    Enfin j’espère surtout que vous pourrez rapidement profiter de votre maison à vous
    bises biz 😉

  4. Bonjour et merci de partager avec nous cette recette.
    Pour le nom du plat, j’aurais dit Yassa poulet accompagné de semoule, en tout cas ça correspond bien à la recette qui me vient du Sénégal .
    C’est délicieux

  5. Je vous remercie de nous faire découvrir cette recette traditionnelle africaine. Il s’agit tout simplement d’un poulet yassa à la semoule. Pourriez-vous appeler un chat un chat et arrêter de présenter une recette sous un autre nom… Stop à l’appropriation culturelle, vous n’êtes pas obligée de vous abaisser à ça !

  6. Salut M Dj ! Alors le truc, c’est que je me pose pas en spécialiste dans tous les cas, j’ai juste un peu de vie commune avec cette recette. Je ne sais pas trop comment en parler du coup, mais tout le monde ne l’appelle pas poulet yassa et je l’ai découverte avant même de connaître ce nom. Comme j’ai découvert la sauce arachide ou la soupe arachide avant même de savoir ce qu’était un mafé. Je n’ai pas de volonté de renommer des recettes, c’est sous ce nom qu’on m’a appris à les cuisiner

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