Une tartinade d’artichauts et surtout, un premier mai quelque part en Bretagne

Concoret marché

On dirait que le premier mai serait le premier jour du reste de notre vie, d’accord ? Ok, ça a l’air un peu ringard, un peu vu et revu mais quand même… Bordel, quand on y pense, ce premier mai est vraiment le premier jour du reste de notre vie !

Pour redémarrer en douceur, on va faire pas mal de blabla avec une fausse recette absolument délicieuse qui consiste à décongeler des artichauts au micro-ondes pour ensuite les mixer avec d’autres ingrédients plutôt bons. Le résultat est délicieux, rapport effort/effet des plus épatants, j’aurais du la caser dans « Une idée pour l’apéro« , ça aurait bien coller avec les autres fausses recettes de la catégorie…

Donc ce premier mai ? Bien ou bien chez vous ? Parce qu’ici, on a visité deux super spots, qui Ô Bonheur, reviennent tous les ans ce même premier mai :

manger au marché de Concoret du premier mai

  • A Concoret, le marché de l’artisanat et du terroir : dans le joli petit bourg se réunissent donc artisans et producteurs, on trouve entre autres de jolis vêtements de gamins en wax, du cuir travaillé, des rillettes de boeuf au gras de canard, des graines de folie  de plein de chouettes variétés de légumes et plantes, et une radio qui s’appelle Timbre Fm, si vous ne la connaissez pas, c’est le moment de découvrir. S’il vous plait. Et sinon, côté bouffe, ça vaut aussi le déplacement : pizza maison dans un vrai four mais mini et ambulant, ravioli chinois réchauffés, pita et falafel (que j’ai manqués) et puis tout de même, frites et galettes saucisses avec à la buvette, la limonade et le jus de pommes de Benoît. J’y repense, mais la nana qui faisait les ravioli chinois m’a d’abord paru un peu antipathique. Ou pour mieux le dire, j’ai eu l’impression de lui être antipathique. Et en fait, ça m’a sauté aux yeux assez rapidement, elle était timide. Il ne faut jamais se fier aux apparences les gars.

Fête de la paresse sous la pluie. Rennes.

  • A Rennes, la fête de la paresse: si je vous dis en quelle année j’y suis allée pour la première fois, vous n’y croirez pas et vous poserez tout un tas de questions quant à mon air juvénile. La fête de la paresse est à sa façon une fête de la bière et de la musique mais pas que. Souvent  Quelquefois sous la pluie, et d’autres sous le soleil : avec un peu d’expérience, on peut prédire les mouvements de chacun, c’est marrant. Aujourd’hui la première bière a été bue sous des parapluies aux tables du resto savoyard (la Savoie, l’autre pays de l’indigestion) : la technique est à améliorer, mais plus de la moitié des vêtements  de nos pauvres carcasses étaient sèche. Spéciale dédicace à la capuche de ma soeur qui sera désormais la bosse de dromadaire dont elle rêvait (ou pas)… D’ailleurs, cette averse de fin d’après-midi pourrait être une astuce intéressante pour boire de la bière qui ne saoûle pas, pour peu que le verre n’ait pas été protégé par le parapluie… En conclusion je dirais  que si tu es à Rennes le 1er mai et que tu ne vas pas à la fête de la paresse, tu as tout de même un peu raté ta vie…

tartinade d'artichaut

Pour ce qui est de la tartinade d’artichaut (customisée au sésame bicolore), je vous livre une recette qui sera comme un hommage à la paresse :

  1. on fait décongeler 4 fonds d’artichaut. On les cuit en fonction des indications de la boîte en carton qui vous a tout de même coûté assez cher (12,50 le kilo).
  2. on mixe avec une poignée d’amandes mondées et passées au grill, un généreux filet d’huile d’olive (parfumée au basilic et j’avoue plutôt terrible), une gousse ou deux d’ail et un morceau de Comté pas trop jeune (pour la quantité, disons l’épaisseur d’un Iphone et la moitié de sa surface).
  3. on assaisonne.
  4. on sert avec des gressini ou du pain grillé (à Concoret, le four à pain est en route l’après-midi du 1er mai, c’est pas mal).

Franchement, c’est terrible ce truc. Pas l’invention du siècle, certes, mais terrible…

Et vous, la paresse, c’était comment ? Racontez-moi ça !

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– pour un premier mai, vous avez quand même fait pas mal de choses ! Concoret, la fête de la paresse, et maintenant le blog !

– oui, et encore, je n’ai pas parlé de la sieste que j’ai voulu faire sans parvenir à m’endormir malgré mes aptitudes récemment acquises !

– et la pizza au chèvre, vous n’en avez pas parlé non plus !

– ah oui. La pizza de Rigolus dont il n’a finalement pas voulu et que j’ai mangée bien que je n’aime pas beaucoup le chèvre comme ça. En plus elle avait aussi du maïs dans la garniture et ma cousine m’a dit que ça ne servait à rien le maïs…

– et vous croyez toujours ce que dit votre cousine ?

– considérant qu’elle est est timbrée, je pense que c’est pas mal…

– ah, la famille…

– oui »

 

Grains de sel

  1. Ah…la paresse!….lisant ce billet étendue sur mon lit, un coussin moelleux sous la nuque et pas pressée de bouger, je ne vois pas du tout de quoi tu veux parler……

  2. Elle a raison ta cousine, ça sert à rien le maïs. A la limite en farine.

  3. la magie des blogs c’est que j’arrive ici par hasard et mon petit doigt me dit que j’ai bien fait de m’arrêter!très bonne idée recette pour l’apéro!a très vite alors!

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