Du veau et du Bellota, une recette parfaite

Je me souvenais à peu près d’une des façons de préparer le poulet proposée par Jamie Oliver dans son fameux livre « Tout le monde peut cuisiner ». Enfin, je m’en souvenais en fait très mal mais j’avais en tête que c’était super bon et incroyablement simple. Et c’était suffisamment pour me donner envie d’une nouvelle version grand luxe avec du Bellota.

Cette fois, j’ai donc utilisé du veau et du jambon ibérique Bellota, issu d’un fameux colis envoyé par Oliveras, et c’était divin. Si vous cherchez une recette de viande super simple et super savoureuse, franchement, essayez celle-là ! Je l’ai servie avec des petites patates sautées (parce que je suis la reine des petites patates, c’est un titre de noblesse qu’on m’envie beaucoup sur internet) et ça manquait clairement de légumes. Les recettes sans légumes, c’est bizarre la plupart du temps. Sauf la galette saucisse.

Les escalopes de veau au parmesan et jambon croustillant, c’est super facile

Même si l’association est un peu un pari gagné d’avance, la qualité des ingrédients fait la différence. Pour le coup, on s’est régalé avec de très bonnes choses (ce n’est pas toujours aussi canon). Le bellota n’aurait eu besoin de rien d’autre mais je pense pouvoir dire que cette recette lui fait carrément honneur…

Les ingrédients pour 4 personnes

• 4 escalopes de veau (Brin d’Herbe)
• 4 tranches de Bellota (Oliveras)
• un citron (bio, de la Biocoop, un ingrédient incontournable dans ma cuizine)
• une petite branche de Romarin (du jardin, mon romarin d’amour)
• du parmesan frais à râper (Casulli)
• sel, poivre, huile d’olive

On prélève le zeste d’un demi-citron et on le hache finement avec le romarin. On saupoudre chaque escalope de ce mélange, on râpe du parmesan et on termine avec une tranche de jambon.

Jamie Oliver a toute une technique pour que ça tienne (en gros, on filme et on aplatit) mais je trouve intéressant de vous dire que ça fonctionne aussi très bien « à l’arrache ». Et puis je n’avais pas non plus envie de martyriser les tranches de Bellota.

Si vous n’avez pas l’habitude de cuisiner, soyez quand même un peu précautionneux. Si vous êtes plutôt du style téméraire, allez-y franchement et faites-moi confiance !

Vous voyez sur les photos que le résultat est un peu « bordélique » mais 1- c’est pas loin d’être ma marque de fabrique (et je n’en suis pas particulièrement fière), 2- c’était délicieux, ultra savoureux donc voilà.

On fait chauffer un peu d’huile dans une grande poêle et quand elle est parfaitement chaude, on y dépose les escalopes avec la garniture sur le dessus.

On cuit 5 minutes et on arrive au grand moment : on retourne les escalopes. Normalement le fromage a fondu, ce qui vous facilite (un peu) la tâche. Une fois les escalopes retournées, on poursuit la cuisson 5 mn et on sert.

Pour peu qu’on aime le veau, l’association de saveurs est irrésistible, j’en salive rien que de l’écrire. En même temps, avec le romarin, le citron et le parmesan, on ne peut jamais se planter comme je le disais plus haut… Mais quand même.

Ici, on achète du veau à peu près tous les 6 mois et je suis contente de m’être régalée en mettant en valeur un produit de qualité qu’on préfère acheter moins mais mieux (dit la meuf qui a fait des brochettes avec une barquette de poulet bien industriel pas plus tard qu’hier).

Quant au Bellota Oliveras, ben c’est merveilleux. Ceux qui savent, savent 🙂

Je trouve que les différences de qualité des charcuteries sont dingues, j’en veux pour preuve l’andouille de Guémené qui coûte un certain prix mais qui est complètement inégalable (et je vais lui rendre visite demain). Le chorizo, c’est assez fou aussi. Mieux vaut moins et mieux, définitivement.

« Madame Dansmacuizine ?

—  oui ?

— Jamie Oliver et vous, c’est fini depuis combien de temps ?

— comment ça ?

— ben vous avez eu une période quasi 100% Jamie Oliver et maintenant vous le boudez un peu, non ?

— pas du tout. J’en parle aujourd’hui et j’ai même acheté son livre de recettes de Noël et un autre de recettes style « healthy ».

— oui mais si on n’a pas entendu parler de ces bouquins ici, c’est qu’ils sont nuls ?

— non, non, ils sont cools mais je garde une place spéciale dans ma bibliothèque et dans mon cœur pour « Tout le monde peut cuisiner » parce qu’on a testé avec mon partenaire de vie TOUTES les recettes du livre et que ça permet de se rendre vraiment compte de la qualité du truc par rapport à la promesse. Et celui-là, c’était vraiment une grosse réussite.

— ah ouais… toutes les recettes… c’est presque flippant.

— oui, d’en reparler, je me dis aussi ça. Comme quoi, on peut aller trop loin et créer des liens vraiment forts dans la durée.

— heu… ça a l’air malsain comme résumé…

— et donc ta famille, comment ça va ? La santé ? Le travail, toussa… »