Ce burger tient tranquille dans la paume de ma petite main, pour vous donner une idée de sa taille. On pourrait même en faire tenir 3 je pense.
Et pour encore plus de précision, ma main a la taille d’une main d’un garçon de 10 ans. Mais j’ai une grosse tête pour rattraper le truc, pas de souci.
L’idée des mini-burgers me plaisait bien depuis longtemps mais ça me paraissait un peu… Heu… Chiant à réaliser ?
Et bien en fait, ça va. Enfin, pour en faire 4 en même temps, ça va…
Mais, mais, mais… Je suis à peu près sûre de pouvoir les faire 12 par 12 sans trop de souci, sachant qu’un burger, malgré la petite taille est assez consistant. En envisageant un Superbowl à 6 (moins c’est un peu nul pour le poker qui va précéder), ça vaut le coup.
Pour cette fois j’ai utilisé des steaks hachés : il faut un 1/8e de steak par burger (steak en 2 dans l’épaisseur puis en 4) ; à voir si ce n’est pas plus simple de faire les burgers avec de la viande hachée.
Pour le petits pains (je pense qu’avec ces quantités on peut obtenir une petite cinquantaine de pains, moi j’ai fait aussi des gros dans la même fournée, et n’oublions pas que ça se congèle très bien, c’est pratique ):
- 150 ml eau
- 150 ml de lait
- 3 càs d’huile d’olive
- 2 càs de sucre en poudre
- 1 càc de sel
- 500g de farine
- 1 sachet de levure
- 1 càs de paprika
- 1 càc d’ail semoule
- 2 càs de parmesan râpé (c’est sûr il y a vraiment à manger dans ce pain-là !)
On met les ingrédients dans la machine à pain selon l’ordre habituel (pour moi tous les ingrédients mais en finissant par la farine et la levure).
On programme en pétrissage avec la première levée.
On façonne des petites boules de pains qu’on aplatit un peu.
On laisse à nouveau lever dans le four allumé à 40 degrés (par exemple 45 mn).
On cuit 15 mn à 180 degrés.
Ensuite, c’est fastoche bien sûr : on coupe les pains en deux, on les garnit de sauce et de fromage. Un peu de viande, un peu de salade, on ferme et on ajoute éventuellement une petite brochette pour transporter ça sereinement. Ca se mange facilement, on ne se demande pas trop comment s’y prendre une fois qu’on l’a dans les mains.
Et puis, vraiment, c’est très mignon.
» Madame Dansmacuizine ?
– oui ?
– merci pour cette nouvelle recette , on espère que vous allez faire toute l’année des recettes de Superbowl !
– heu… Comment dire… Si vraiment, pour mon lectorat, je dois continuer à faire de la finger food à l’américaine, je pense que je peux le faire…
– yeah ! «
oui, ben c’est mignon, mais t’as des drôles de fréquentations toi: tes copains ils alternent bières et whisky et i se foutent pas de toi quand tu te pointes avec des mini hamburgers? (1/8 de steack??!!!)
Je connais quelqu’un qui a essayé de filer ça à ses copains, ça a mal tourné (pour certains) (c’était des tunisiens, y’a quelques jours)
bon sinon, la recette des petits pains je m’en fous, je fais pas de pain moi je l’achète tout fait (on est fâchés, la levure et moi, un ingrédient vivant, c’est normal qu’on s’entende pas, j’aime que les ingrédients morts et bien morts. Un bon ingrédient est un ingrédient mort. Mort aux ingrédients vivants. Les ingrédients vivants je peux pas les blairer, j’aurai leur peau. OK kibou, on a pigé)
mais par contre je veux ta sauce, tu fais quoi, toi? ici on fait la sauce bourguy bourgueur (à dunkerque au carnaval ça s’appelle comme ça), moitié mayo (maison) moitié ketchup.
bon, je retourne à mes occupations de kibou. C’est pas tout ça, mais j’ai une chaudière à amadouer (connasse celle là, je déteste ça autant que les ingrédients vivants. Mais j’ai besoin d’avoir chaud. ça craint)
Bourguy bourgueur ??? J’adore, vous êtes vraiment des malades par là-haut…
J’imagine que tu dois adorer le kéfir, le jour où on se verra, je t’en apporterai tout plein ! (enfin bof, pour le coup, le kéfir a tendance à mourir hyper facilement chez moi, comme les plantes vertes… Et les animaux… Nan, je rigole pour les animaux quand même)
Surtout faire attention à ne pas servir les minis-burgers PENDANT le poker… là c foutu…
très chic.