Fleischschnaka d'osso bucco

Fleischnaka d’Osso Bucco #2

Fleischschnaka d'osso buccoRappelez-vous, lundi, nous avions fait un Osso Bucco pour cinq alors qu’on était deux. Il nous restait donc pas mal de viande extra-fondante et un peu de sauce super goûteuse, le genre de restes qu’on aime (ben si, c’est mieux qu’une croûte de fromage et un bout de langue de boeuf moisie).

Les fleischnaka, j’avais déjà essayé avec un reste de pot-au-feu, comme il se doit et j’avais vraiment trouvé ça super bon, avec en prime un vague air de famille avec un ravioli germanique que j’apprécie tout particulièrement. Depuis quelques temps, je sentais monter doucement l’envie de refaire des fleischnaka, mais pas forcément du pot-au-feu, et donc, ça trainait, ça trainait, ça trainait… Quand j’ai vu dans la sauteuse ce reste d’Osso Bucco,je me suis dit que peut-être, peut-être l’Italie accepterait de se faire enfermer dans une pâte alsacienne et roulée comme un escargot (ce que ne montre pas la photo, ok, c’est vrai).

De quoi avons-nous besoin pour transformer un ragoût italien en merveille alsacienne ?

  • d’abord une pâte : j’ai scrupuleusement respecté les proportions de « Beau à la louche », c’est à dire 150g de farine, 2 œufs, du sel, 75g de semoule fine de blé dur et un peu d’eau pour former une belle boule de pâte « souple et homogène ».
  • ensuite une viande bien effilochée avec les doigts, que j’ai mélangée avec le reste de la sauce de l’Osso bucco
  • et pour finir… Du Comté ! Sans doute est-ce encore une entorse à la tradition alsacienne mais je le sentais bien.

Une fois la pâte étalée (j’ai fait deux rectangles qui auraient mérités plus de farce, sur Beau à la louche, on obtient un carré de 30×30 cm), on la recouvre presque de Comté râpé et de viande. On roule soigneusement et on découpe en rondelles épaisses (ca sera plus facile si elle est passée au frigo un moment mais ça marche tout de même bien sans).

Pour la cuisson : on fait dorer les escargots obtenus à la poêle de chaque côté et on mouille ensuite avec un mélange 100ml de bouillon/100 ml de vin blanc. On laisse cuire une dizaine de minutes en retournant les fleischnaka au moins une fois. A la fin, les escargots sont cuits, le mélange bouillon-vin est presque entièrement absorbé, ça sent super bon mais c’est encore meilleur ! Une sorte de friandise salée que vous servirez avec ce que vous voudrez, ou avec rien, ça ira aussi très bien.

Avoir les restes d’un repas quand on a des recettes comme celle-ci sous le coude, c’est le pied, je vous jure…

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– c’est la même photo que lundi…

– oui, bon, c’est pas bien grave non plus…

– lundi vous auriez du mettre une photo d’osso-bucco, ça aurait été plus logique…

– oui, mais je n’avais pas de photo d’osso bucco, du coup c’était un peu difficile…

– vous auriez quand même pu essayer de trouver une solution…

– comme par exemple, dessiner un osso-bucco ? (LOL LOL LOL)

– heu, non, on va dire qu’il fallait mieux deux photos identiques… (vous devriez peut-être juste dessiner un truc pour que tout le monde comprenne bien, non ?)

– (je suis certaine que tout le monde a bien compris…) »

 

 

Grains de sel

  1. Trop trop bon ces FlySchnokoel ! j’adore. Non vraiment, niveau goût c’est goûtu. Niveau tronche…. bon, c’est pas tronchu mais bon.

  2. Pingback: Mon premier dimanche de 2015. En images. | DansMaCuizineDansMaCuizine

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