Pimp my raclette !

Voilà, voilà, juste avant le printemps, une petite raclette améliorée ! Ca faisait un moment que je voulais me lancer, motivée par le faite que mon partenaire de vie ne soit pas un grand fan de la version classique. Ne soyez pas triste pour lui, il est marié avec une tarée de la bouffe toujours prête à relever les défis !

 
Bon alors, c’est quoi l’intérêt de changer les bonnes habitudes ? Parce que des patates, de la charcuterie et du fromage fondu (+ cornichons et autres options, on n’est pas des bêtes)… Est-ce vraiment nécessaire d’en faire plus ? Eh bien, maintenant que j’ai essayé et je dis « oui, carrément ».

Pourquoi c’est une bonne idée d’améliorer le concept de la raclette ?

C’est bon. En général, c’est ma raison préférée. Ben, là aussi. Ca permet de finir les restes du frigo (alerte #antigaspi). Un vieux bout de poisson ? A la raclette. Une salade cuite ? A la raclette. Une carotte rabougrie ? A la raclette.

C’est une preuve d’ouverture d’esprit : ça fait plus de variétés pour les végétariens, plus de latitude pour ceux qui surveillent le contenu de leur assiette pour une raison ou une autre. Mais ceux qui veulent s’en tenir à la version classique sont également libres de le faire… All different but all together.

C’est potentiellement moins cher : si vous avez une préférence pour le fromage de votre fromager-affineur et la charcuterie artisanale, le coût d’une raclette peut monter très vite. Ca dépend aussi de l’appétit de vos invités mais ne nous voilons pas la face, il y a un vrai risque qu’ils continuent à manger après avoir atteint la sensation de satiété.

Si vous décidez de varier les plaisirs, je pense que vous serez ravis de voir que la butternut ne se vend pas à 20 euros le kilo, ou alors méfiez-vous de votre producteur. Le truc de type végétal le plus cher de ma raclette pimpée, c’étaient les shiitake bio à 16 euros le kilo. En vente chez Brin d’Herbe depuis pas longtemps et trois euros de moins au kilo qu’à la Biocoop. Je le sais parce que j’adooooooore les shiitake et que j’en mangerais à chaque repas si je le pouvais.

Ok, on veut aussi pimper aussi notre raclette. Donnez-nous des idées !

Déjà, je pense qu’il y a deux façons d’aborder la chose. Soit en mode buffet comme pour une raclette classique, sauf que vous aurez plus d’assiettes, de saladiers et de bols. Soit avec des associations prêtes à l’emploi, déjà au bon format des petites pelles de votre service à raclette. Si vous avez un truc à raclette à l’ancienne, vous êtes à un niveau au-dessus de ce que je vous propose aujourd’hui mais vous ne pourrez pas faire cuire des œufs de caille, voilà. Voici trois associations testées et approuvées :

• butternut rôtie / lardons / Morbier / pignons de pin : en amont, faites rôtir la butternut tranchée au four, cuire les lardons et revenir les pignons à sec dans une poêle.
• brocoli / Comté / œuf de caille : en amont, faire cuire les fleurettes de brocolis 5 mn à l’eau bouillante
• figues / Cashel blue (ou un autre bleu à votre goût) /shiitake : en amont, poêlez les shiitakes à feu vif dans un peu d’huile.

Pour cette fois et parce que nous avions l’immense bonheur d’accueillir deux ados supplémentaires à notre table (en vrai, deux gars sympas comme tout), nous avons fait un mix entre des assortiments préparés et le reste en libre service. Et tout le monde s’est régalé (je crois bien que j’ai un tic avec cette phrase mais on va dire que ça passe mieux sur un blog de cuisine que sur un blog mode quoi…)

Je me rends compte qu’en fait il y a un autre avantage à proposer ce type de raclette : ça permet à ceux qui aiment cuisiner ou — au moins — assortir les saveurs de se faire plaisir… Pour les Rennais, j’ai pris tous mes fromages à la Fromagerie Peltier sur le marché des Lices. J’ai bien conscience que c’est un budget mais comme pour la viande, je préfère manger moins de fromage pour en manger du meilleur. Là, on avait en plus de ceux cités au-dessus de la raclette classique et de la raclette fumée (plus un cheddar que j’adooooore). C’était parfait. Vivement l’hiver prochain, tiens.

« Madame Dansmacuizine ?

— oui ?

— la raclette en mars, il va falloir revoir le calendrier éditorial, vous croyez pas ?

— je ferai remonter la remarque à mes équipes, ils te feront un retour

— mais, heu… vous n’avez pas d’équipe.

— si j’ai une équipe d’abord !

— non

— si, j’en suis presque sûre !

— « presque sûre » ? Pffff… «