belle brocéliande

Adieu, vive clarté de nos étés trop courts

Vendredi, j’ai terminé l’écoute des épisodes de Bookmakers avec Alain Damasio en invité et j’ai trouvé ça passionnant. Si vous avez aimé ses livres ou que le processus de création d’une fiction vous intéresse, allez-y. Il a un peu le melon, mais ça ne gâche pas l’écoute. Jetez aussi un œil aux autres invités, c’est un chouette podcast qui montre toute la diversité des parcours des auteurs, de la naissance de leurs idées et du passage à l’écriture.

un rocher à Campénéac

Ensuite, je suis montée sur un rocher pour manger un sandwich aux cornichons, aux oignons rouges, à la mayonnaise et au pâté Hénaff que je n’avais pas préparé moi-même, et qui était très bon. Et non, ça ne donnait pas mauvaise haleine, ma bouche n’a même jamais senti aussi bon, d’après 95% des personnes que j’ai embrassées ce soir-là (oui, je sais m’amuser).

Pendant la dégustation, j’ai du poser mon bon sandwich à plusieurs reprises pour observer les animaux sauvages : des biches, des chevreuils, un cerf et tout un tas de sangliers. C’était vraiment chouette de le voir vivre leur vie, et ça m’a donne envie de voter Macron pour être sûre de ne pas voir disparaître la chasse traditionnelle des alouettes et des vanneaux huppés.

Et aussi parce que c’est tellement chouette la politique, c’est vraiment le sacerdoce des plus âmes. C’est en tous cas ce que je me disais, pensive, en redescendant du caillou, mon fusil sous le bras.

Ensuite, c’était la nuit et on n’est pas ici pour que je vous raconte mes nuits, qui sont pourtant passionnantes à de nombreux points de vue et celle-là en particulier.

Le matin, je suis tombée du lit pour aller à la forêt chercher des champignons. Mais avant, j’avais prévu le traditionnel petit-déjeuner face à l’étang, sauf qu’il y avait des ornithologues amateurs qui occupaient la place. Les crêpes à la pâte à tartiner, la terrine forestière et les briochettes délicieuses ont donc été dégustées à la voiture, dans une ambiance de consternation et d’indignation latente.

Heureusement, les pieds de mouton attendaient sagement qu’on vienne les cueillir : le club des amateurs d’oiseau de Mayenne fût vite oublié. Dans la forêt, il pleuvait, mais c’était très beau et agréable.

Plus tard, il y a eu un poulet rôti chez mes parents et la dégustation de vin de noix (celui qu’il faut fabriquer le 14 juillet) avec des anecdotes marrantes et de la bonne humeur.

poulet patate

Plus tard encore, j’ai dégusté un merveilleux risotto aux Gambas et pieds de mouton, d’autant plus merveilleux que je ne l’avais pas préparé moi-même (à nouveau !) et que ce n’étaient même pas les pieds de mouton de ma récolte.  Existe-t-il de meilleurs copains que ceux qui vous invitent à dîner, précisent que ce sera simple et vous préparent un risotto aux gambas et aux pieds de mouton ? C’est-à-dire tout ce que j’aime, réuni dans un seul plat ?

Au dessert, après le risotto, on a dégusté une autre spécialité italienne : le kouign amann. C’est très bon, même si on reste un peu sur sa faim.

Après, il était très tard (21h15), donc on s’est dit au revoir.

les oeufs brouillés

Dimanche matin, j’ai demandé si je pouvais avoir des oeufs avec des toasts à la poêle et on m’a dit oui. Je vous recommande vivement de passer des dimanches matin avec des gens qui disent oui pour vous faire des oeufs avec des toasts à la poêle. Mais choisissez-en qui font ça bien, sinon ça perd de son intérêt. En l’occurence, c’était parfaitement réussi et je me suis régalée, ce qui était cohérent avec le reste du week-end.

Je me souhaite encore des tas de week-ends cohérents !

Pour finir, c’était l’heure de la pizza du dimanche soir alors j’ai fait une margherita à Rigolus, et une margherita ensevelie sous les pieds de mouton pour moi. J’ai aussi rapporté de mon week-end des trucs sympas pour attaquer la semaine : des confitures, de la gelée de pommes, du chutney de rhubarbe, des tomates, des haricots et un petit pot de caviar d’aubergines grillées au feu de bois, que j’avais oublié une autre fois. Je suis très fière de ce caviar d’aubergines dont le goût de fumé est irrésistible et qui est aussi joyeux à déguster qu’il l’a été à préparer. Cuisiner dehors sur le feu rend heureux, sachez-le !

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