Il y a longtemps, je me suis achetée un moule spécial pain de mie, avec un couvercle pour obtenir un pain bien carré. L’idée que j’avais derrière la tête, c’était d’obtenir le pain parfait pour les sandwichs et de zapper définitivement le pain de mie industriel. Un challenge pas si évident parce que la concurrence industrielle est rude sur ce coup-là… Quelques petites années plus tard, j’en suis où ? Et bien, j’ai une recette de pain de mie dodu au lait ribot absolument géniale mais je ne pratique pas si souvent le moule spécial.
Enfin, je ne pratiquais pas si souvent le moule spécial. Peut-être que c’est en passe de changer avec la recette sortie d’un vieux bouquin assez moche mais très chouette de Gontran Cherrier « Gontran fait son pain ». Les recettes y sont tout à fait fiables, j’en veux pour preuve qu’il est toujours sorti indemne des tris intempestifs de bibliothèque.
Sa recette de pain de mie est super, le pain a un très bon goût de… pain de mie et la consistance est parfaite (les photos ne lui rendent pas justice). Conservé au frais, il tient aussi super bien la route et plusieurs jours après la fabrication, on peut facilement en couper des tranches pour les toaster. Jusqu’à la dernière tranche. C’est une qualité indispensable pour les sandwichs.
Comment faire du pain de mie comme Gontran Cherrier ?
Dans son livre, la recette est indiquée pour une machine à pain, je me permets donc de conseiller une cuisson au four à 200 degrés pendant 30 mn dans le moule à pain de mie fermé.
Il vous faut :
- 12g de levure fraîche
- 240 ml de lait
- 350g de farine T55
- 1 càc de sel
- 1 càs de sucre
- 40g de beurre mou
On émiette la levure dans le bol du robot (ou juste dans un bol…).
On y ajoute le lait tiédi et le sucre.
On laisse le mélange dissoudre la levure une dizaine de minutes.
On ajoute la farine et le sel. On pétrit.
On ajoute le beurre, on pétrit.
On fait lever la pâte dans un endroit où il fait bon lever.
Au bout d’une heure, on dégaze la pâte vite fait et on la met dans le moule beurré.
On fait lever 30 mn à nouveau, on ferme le moule et on le glisse au four.
On laisse le pain refroidir avant de le trancher.
On fait des toasts avec du maquereau !
Sur les photos, il y a un pot de Chocobella au cas où vous seriez plutôt un bec sucré. Cette pâte à tartiner est formidablement bonne, je la teste dans le cadre d’un concours mondial des meilleurs produits bio. Pour comparer par rapport au Nutella (qui reste une échelle qui compte pour la plupart des gens, malheureusement), c’est un peu plus liquide. La texture est moins grasse mais en même temps vous auriez sans doute paniqué si je vous avais dit le contraire.
Plus gras que la texture de Nutella, ben c’est de l’huile… Côté goût, c’est un peu de la même famille que le Nutella mais en meilleur. Il faudrait que je fasse déguster mes enfants lors d’un test à l’aveugle mais ça m’obligerait à acheter un pot de Nutella et c’est contre ma religion. Bref, j’arrive pas à vous décrire ça correctement, je suis plus douée pour raconter n’importe visiblement….
« Madame Dansmacuizine ?
— oui ?
— vous savez que vous prenez le risque de ne pas recevoir de produits gratuits de Nutella en tenant ce genre de discours de consommatrice engagée à deux balles ?
— oh ben tu sais, c’est pas très grave
— et si ça dissuadait toutes les marques de la terre de vous envoyer des trucs alors que c’est comme ça que vous nourrissez vos enfants ?
— n’importe quoi ! J’ai un vrai travail je te signale. Je ne suis pas qu’une blogueuse.
— ben quand même. On nous a dit que vous revendiez des boîtes de conserve au marché noir pour arrondir les fins de mois…
— c’est même pas vrai…
— et que répondez-vous si nous mentionnons une certaine boîte de tapioca offerte et présente dans vos placards depuis des mois et des mois alors que vous n’en faites rien ?
— je plaide coupable… Tu la veux ? Je te la fais moitié prix par rapport à ce qui est affiché en grande surface… »
