Le burger fajita

Pas besoin de beaucoup d’imagination pour deviner ce qu’il y a dans ce burger, hein ?

On s’en fiche ! Je vous balance ma version, n’hésitez pas à faire à votre sauce (mouhahaha)… Pour cette fois, ils sont minis, c’est juste le résultat de ma simili organisation des repas de la semaine et du fait que le burger fajita  est passé du dîner du dimanche au déjeuner du lundi. Vous ne comprenez pas pourquoi ? Je vous expliquerai comment je ne fonctionne pas une prochaine fois, et ce sera sans doute en 10 fois si je veux vraiment vous faire passer toute ma philosophie dans le domaine… (Philosophie ? Ok, ce mot est sans doute ma choisi…)

Mon organisation, ça a l’air nul comme ça, et si regarde de plus près, ça a encore plus l’air d’un grand bordel, mais en fait ça marche sur moi.

Bref, le burger fajita, c’est délicieux : j’ai fait des mini- buns au cumin et à l’ail, j’y ai mis du poulet sauté, du poivron grillé avec la peau ôtée, du comté râpé et une sauce à l’avocat.

Je vous note la recette pour les buns, c’est en fait une variante de la recette de base que j’utilise le plus souvent, j’en avais déjà parlé ici :

• 150 ml d’eau
• 150 ml de lait
• 50g de beurre mou
• 2 càs de sucre en poudre
• 1 càs  de sel aux herbes
• 1 càc de cumin (plus si vous voulez un résultat franc )
• 1 càc d’ail en poudre
• 500g de farine
• 1 sachet de levure

Jusqu’à la date bénie de mon anniversaire (vieillir est ma passion), je pratiquais avec ma machine à pain, et maintenant, en tant que professionnelle reconnue par mes enfants de la cuisine, je pétris les trucs avec un artisan de chez Kithenaid. Avec la levure sèche, je fais à l’ancienne : je mets les liquides, le sel, le gras, le sucre puis la farine et le levure. Je pétris et je laisse lever 1h soit  derrière la fenêtre au soleil, soit dans le four à 30 degrés s’il fait froid.

Ensuite, on dégaze vite fait et on façonne une ribambelles de mini-buns, une petite cinquantaine s’ils sont vraiment minis (mais quand même plus grands qu’un grain de riz). Si on choisit la taille normale, on en fait entre 8 et 10 selon l’envie.

On fait lever encore une heure et on cuit 15 mn à 180 degrés. On laisse refroidir sur une grille avant de les couper en deux et de les garnir (on choisit quels ingrédients on veut chauffer et quels ingrédients on veut garder à température ambiante et si les buns paraissent trop dodus, on les creuse un peu pour enlever la mie). Ensuite on les repasse au four à 200 degrés.

La sauce à l’avocat est simplement un avocat à la maturité parfaite (c’était le cas cette fois-là, avec un avocat acheté à la Biocoop moins cher qu’à Intermarché ) écrasé avec un peu de crème mais bien assaisonné « façon guacamole », avec de l’ail et du cumin, un peu de chaire de tomate, du citron et du sel.

Le poulet, le poivron, vous voyez comment faire… Je viens de découvrir que ça ne servait pas à grand chose d’enfermer les poivrons grillés dans un sac plastique et je confirme que ça n’aide en rien. Merci Cuisine Métisse encore une fois ! (Oui, parce qu’en fait, pour faire un okonomiyaki, nul besoin de farine spécifique ! J’ai testé les deux et je suis catégorique…) Qu’est-ce que je ferais sans elle, hein…

« Madame Dansmacuizine ?

– oui ?

– c’est un peu la honte votre truc d’organisation des repas, vous vous la jouez alors qu’en fait c’est freestyle matin, midi et soir !

– pas du tout ! Je peux te faxer de suite tous mes magnifiques semainiers si tu as des doutes !

– ça nous intéresse pas vraiment, vous allez choper un truc sur le net vite fait et le faxer, on sait comment ça se passe…

– merci pour la confiance et la crédibilité que tu m’apportes à chaque conversation, c’est vraiment top… »