Un dîner de réveillon un peu argentin

Côtes de boeuf dans la cheminéeEn toute logique, après le brunch du premier, voilà le dîner du 31 !

Quand on s’est mis à chercher un thème pour notre menu, on a pensé à un pays : c’est toujours agréable de découvrir un pays par sa gastronomie, c’est facile à mettre en oeuvre et nous qui habitons la province ne sommes pas blasés des restos des pays du bout du monde. Pas sûre que j’aurais déjà essayé de reproduire l’injera éthiopienne s’il y avait eu un resto éthiopien à Rennes…

C’est au resto argentin à Amsterdam que mon partenaire de vie et moi nous sommes dit que ce pourrait être une idée pas mal que de se tourner vers le pays des milongueras ! (Pour dire, vous penseriez que je danserais super bien le tango et que je cuisinerais toujours avec une rose entre les dents) Par contre, le resto argentin où nous étions allés dîner était peu fameux à l’exception de la pièce de viande de mon partenaire de vie, de la bière et du vin. Mon assiette de tapas était lamentable et ressemblait plus à un assortiment de gras divers et varié…

On a donc fini  par proposer le thème argentin aux autres protagonistes de la soirée, qui nous ont répondu « Challenge accepted » et c’était parti… Voilà donc le fameux menu du 31 (pratique à préparer en plus), un peu argentin mais pas trop non plus :

  • apéro-entrées : empanadas de fromages à la ciboulette, ceviches de saumon et dorade, poulet mariné et sauce guacamole… Et toasts de foie gras (pour ne pas gaspiller)
  • plat : côté de boeuf dans la cheminée, sauce chimichuri et gratin de purée de patates douces
  • dessert : cheesecake au dulce de leche

Mes empanadas n’étaient pas top, je suis pourtant certaine d’avoir réussi la pâte comme la recette originale (pas argentine) mais nous ne sommes définitivement pas fans des pâtes au beurre. Le coup de coeur unanime a été pour le plat, dégusté installés sur la grand table basse à côté de la cheminée, c’était parfait, côté cuisson et côté saveurs. Et sinon, bien que peu nombreux (5), nous avons rigolé comme des rigolos, dansés comme des ambianceurs nés (enfin surtout ma soeur et moi) et bu un peu de  rhum arrangé argentin à l’ananas argentin du cousin argentin

 

« Madame Dansmacuizine ?

– si senor ?

– vous avez dansé le tango alors finalement !

– oui, on a carrément dansé le zouk le tango, tu sais, je suis une chanceuse, j’ai un don naturel pour la danse… C’est sans doute un peu grâce à mon oreille ultime !

– c’est aussi grâce à votre oreille ultime que vous chantez comme la pire des casseroles ?

– oui, voilà, sans doute… »

 

Un grain de sel

  1. Il faut s’endurcir, sans jamais se départir de sa tendresse (proverbe argentin che Guevara). Ca colle bien à cette bidoche je trouve.

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