Coucher de soleil à Portivy

Tout plaquer et partir vivre à Plouharnel

Comme j’étais occupée à me brûler avec du sable et à commencer un nouveau travail, je n’ai pas eu beaucoup le temps de venir ici ces dernières semaines.

Et ma sœur, celle qui aime la bière et aussi se brûler avec du sable, attend ce billet les bras croisés, en tapant du pied et en fronçant les sourcils. J’ai beau disposer d’une autorité naturelle exceptionnelle et être l’ainée de cette charmante personne, je ressens quand même comme une forme de pression.

Ce week-end là, c’était l’été de la Saint-Michel à Plouharnel ! (Je fais la maligne mais je ne connais cette expression que depuis… ce week-end-là justement)

On aurait pu aussi parler d’été indien mais cette saison n’existe que dans le nord de l’Amérique alors on va garder l’été de la Saint-Michel et puis c’est tout.

Construire un feu sur la plage

Est-ce qu’on a fait un feu sur la plage ? Oui, et on s’est donc brûlées. A environ 1/4 de seconde d’écart, pour montrer qu’on s’entend très bien. Vous vous demandez de quelle façon ?

Bah pour éteindre le feu, on l’étouffe avec du sable. Mais pour bien faire, quand on n’est pas trop débile, mieux vaut éviter le sable brûlant trop à proximité des braises. Conseil d’aventurière.

De toute façon, je me rebrûlerais tout pareil si c’était le prix à payer pour y retourner là tout de suite et vivre encore un peu dehors le temps d’un week-end (oui, ok, avec un camion c’est plus facile…).

Comme on est sur un blog de cuisine, je pense que savoir ce qu’on a mangé pourrait vous intéresser. Et puis c’est l’occasion de crâner un peu alors je ne vais pas m’en priver.

Lever de soleil à Plouharnel

Le vendredi soir, on a dîné au Petit Hôtel du Grand large à Portivy, cadeau de ma sœur pour mon anniversaire. Arrivées au coucher du soleil (la photo tout en haut), on était heureuses comme tout d’être là toutes les deux. On a adoré notre dîner, mangé des pieds-de-pouce (oui je sais que ça ne s’appelle pas comme ça mais ça fera sourire ma soeur)(j’aime bien ne pas rater une occasion de la faire sourire), des palourdes crues et un tas d’autres choses. En buvant du vin délicieux. L’accueil était parfait, on était vraiment très bien.

En sortant, on aurait bien fait la fête mais tout le monde était déjà bourré sur cette presqu’île,  alors on a bu une bière au clair de lune en faisant une petite balade. Une bonne idée.

Rafraîchir des bières dans l'océan

Le samedi midi, on a mangé des dakos sur la plage de Kerhilio, qu’on découvrait. Sans doute les derniers de la saison. C’est pas mal de se faire des dakos sur la plage pour le dernier opus de la saison et sur cette plage, il y a des petits bassins faits exprès pour garder la bière au frais.

Avant ça, on avait bu la bière locale dans un rade de Plouharnel. Je ne vous dis pas lequel parce que, à nouveau, tout le monde était bourré dès midi (sauf nous) et je ne voudrais pas contribuer à alimenter d’obscures légendes au sujet de la Bretagne.

Le samedi soir, on a allumé ce fameux feu sur le plage pour réchauffer le poulet satay et les naans, qu’on a accompagnés de muhammara, d’hummus et d’aubergines marinées à la japonaise. C’était une tuerie, vous n’auriez pas voulu être ailleurs si vous aviez été là.

Après on a bu une bière (ok, peut-être plusieurs mais en vrai, pas beaucoup), on est allées se coucher gentiment (et sans doute que tout le monde ailleurs était bourré, mais bon, allez savoir, si ça se trouve ils avaient décidé de se coucher à 21h après une petite tisane même pas additionnée de gnole)(Avec les Morbihannais on ne sait jamais à quoi s’attendre)(Je le sais bien, je suis née vers là-bas).

Coucher de soleil à Plouharnel

Au petit-déjeuner, on a remis ça. Avec des oeufs brouillés aux tomates de papa (ma soeur m’a dit de dire « papa » et pas « Jean-Claude » alors j’ai décidé de lui faire plaisir).

C’était délicieux, d’abord parce que les oeufs brouillés étaient parfaitement réussis et aussi parce que les tomates de Jean-Claude, c’est vraiment de la bonne came. Et puis aussi parce que cuisiner dehors et manger dehors, c’est la vie surtout quand on s’est réveillé naturellement sans bien savoir quelle heure il était…

Le dimanche midi, il ne nous restait plus grand-chose de salé à manger. Du coup on a déjeuné de Tiger Sticks (un dopple ganger des Kinder qu’on trouve à la Biocoop, beaucoup plus cher et pas avec le même goût), de tablettes de chocolat et de gâteau breton.

Mais surtout on a regardé les surfeurs à Port Bara (pendant que je coupais les cheveux de ma sœur). Au début, ça allait, on se demandait un peu ce qu’ils faisaient là mais au final… bah il y avait de la vague. Et même de la vague qui semblait surfable par des planches en mousse, si vous voyez ce que je veux dire.

Coupe de cheveux à Port Bara

Du coup, on a repris la route sans baignade et sans surf mais quand même contentes comme tout. Avec plein de souvenirs dans lesquels se rouler les soirs où ça se met mal. Notamment un défilé de ciels magnifiques.

Ok, on n’as pas surfé ensemble pour la première fois, alors que ça nous faisait fort envie.

Mais même sans vagues surfables, on l’adore vraiment cet océan.

Grains de sel

  1. ils font vraiment trop envie tes week end avec ta soeur (encore faut-il avoir une soeur 😉 )

  2. L’été de la saint Michel bon dieuuuuu! (comme on dit par chez nous dans le 5-6)

    Magnifique, ça donnait envie d’être là! Je crois que je vais aller y faire un tour ce weekend tiens

  3. J’peux être votre soeur a toutes les deux?

  4. Super la photo prise depuis Portivy (le village de mon grand père), on y voit la pointe du Fozo.
    Viens boire un verre à St Pierre, avec ta soeur !
    Eric.

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