Après les maquereaux grillés tout simples mais parfaits, ce sublime gravlax teinté de betterave sera probablement le deuxième truc que je servirai à mes prochains invités.
Ou que je préparerai pour les fêtes. Peut-être même que j’en accrocherai dans le sapin, qui sait…
Je connaissais ce saumon cru mariné mais c’est ce billet de blog consacré aux petits pains hallot qui m’a définitivement convaincue. D’autant qu’on a pas franchement besoin de recette : généralement, pour colorer un truc avec de la betterave, il suffit de le coller à la betterave.
Le gravlax mariné à la betterave, c’est facile
Pour faire le gravlax, j’utilise la recette de « Cuisinière suédoise », un bouquin sympa dont je vous avais déjà parlé pour évoquer la sauce qui accompagne si bien le saumon mariné.
Les ingrédients
- 500g de filet de saumon
- 20g de gros sel
- 30g de sucre roux
- 1/2 càc de poivre blanc moulu
- 1 petite botte d’aneth fraîche
- et pour cette fois, le 1/4 d’une petite betterave
On fait comment ?
- Commencez par nettoyer le saumon et lui ôter ses arrêtes.
- Mélangez le sel, le sucre et le poivre et frottez la chair du saumon avec ce mélange.
- Coupez le filet en deux, saupoudrez la chair d’aneth ciselée et de betterave râpée et assemblez les deux morceaux (avec la peau à l’extérieur donc).
- Emballez vos filets bien serrés dans un sac plastique de congélation et mettez au frais.
- Vous pouvez laisser le saumon de 2 à 4 jours en le retournant toutes les 12 heures. Quand vous êtes prêts pour la dégustation, sortez le saumon, enlevez les aromates et rincez les filets puis essuyez-les.
Ensuite faites-en ce que vous voulez. Il y a l’histoire de la sauce donc… Sur une salade ou une soupe, c’est terrible. En amuse-bouches ou en dessert. Et ce sera super joli sur la table d’un dîner girly spécial fille tout rose !
Nooooooooon, c’était une blague, pitié ne faites pas ça… Dans tous les cas, c’est simplisssime à réaliser et ça se prépare à l’avance pour un effet plutôt pas mal. Donc le gravlax à la betterave a tout bon et puis c’est tout ! (Et la betterave donne pas mal de couleur mais très très peu de goût, pour ceux qui s’en inquiéteraient).
« Madame Dansmacuizine ?
— oui ?
— c’est quoi le problème avec les dîners de fille roses ? Nous on trouve ça cool… Tant qu’on nous invite pas.
— ben rien, c’est super. Moi en tant que fan de paillettes et de nail art, ça me correspond bien, voilà, c’est tout.
— oh la langue de bois ! Ah ça dès qu’on cherche à gratter un peu, y’a plus personne…
— c’est sans doute parce que le vernis est trop épais. Le vernis rose à paillettes… »
