Le cookie géant à la poêle mais surtout au four

On fait pas mal de cookies avec Rigolus ce mois de décembre et ma poêle en fonte nous regardait bosser avec dédain. Qu’à cela ne tienne camarade, on va faire un cookie géant à la poêle juste pour toi !

Pour que ce soit plus marrant, j’ai préparé ça en répondant à Rigolus qui mettait au point un jeu de stratégie. Je me suis retrouvée avec une armée composée de chevaux, de chats et de belettes. Je lui ai fait savoir qu’il aurait pu me prévenir que les animaux allaient servir de chair à canon, que j’aurais choisi autre chose. Il m’a alors autorisé une mise à jour et j’étais ravie de mes troupes de crocodiles, de crapauds et de mouches géantes. Je voulais aussi des lottes mais il a refusé les poissons en disant, je cite, « les poissons ça ne sert à rien dans une armée« . Il manque vachement d’imagination quand même.

Et comme moi aussi, j’ai demandé à Google une recette de « one pan cookie » et j’ai bidouillé avec ce que je trouvais, entre les ingrédients et les techniques de cuisson.

Le cookie géant à la poêle, c’est plus que facile

Pour info, ma poêle en font fait 20 cm de diamètre (on en arrive à tout se dire sur ce blog, c’est dingue). La poêle en fonte, c’est ce qui permet de faire un dutch baby, au cas où vous hésiteriez encore à vous en procurer une.

En vrai, je suis définitivement un bec salé et je reste presque de marbre face à des cookies. Mais la joie sincère de ceux qui en mangent est quand même super valable. Et ce cookie géant provoque ça.

Si vraiment vous n’avez pas de poêle en fonte, j’en ai vu certains qui cuisaient leur cookie dans une poêle triste, directement sur le feu. Ca a quand même l’air vachement plus pénible, demandez plutôt une poêle en fonte au Père Noël (spoiler : il n’existe pas).

Et si vous n’avez pas compris l’intérêt de ce cookie géant, sachez que c’est vraiment très rapide à préparer, que ça cuit en une seule fois et qu’on a à peine besoin d’y mettre les mains. Pour ceux que ça dérangerait.

(La photo de cet article atteint un certain niveau de nullité, je vous l’accorde. Mais elle a le mérite d’exister)

(C’était un test ! Et j’espère que vous vous êtes étouffés en lisant la phrase précédente. Enfin, j’ai pas vraiment envie que vous vous étouffiez mais j’ai envie que vous rejoigniez l’armée de l’ombre qui lutte contre « ça a le mérite d’exister ». Cette photo moche n’a pas « le mérite d’exister » : elle est moche mais elle montre bien le cookie que j’ai cuisiné et c’est la priorité pour moi. Donc on est bons et je suis désolée pour les amateurs de jolis clichés. Dans tous les cas, ne laissez personne vous convaincre que « ça a le mérite d’exister » est un argument valable).

« Madame Dansmacuizine ?

— oui ?

— vous assumez de divulgâcher le fait que le Père Noël n’existe pas ? Et si de petits enfants vous lisent ?

— ça sait pas lire, les petits enfants

— et si des parents lisent vos billets de blog à leurs enfants pour les endormir ?

— oui bien sûr, ça arrive souvent je pense. Il parait même que Jean d’Ormesson s’est éteint avec une copie de ma recette de dakos entre les mains. C’est pour ça que je continue à bloguer. Pour les autres…

— très drôle ça, comme plaisanterie

— j’en avais une pire avec Johnny

— vous snobez l’émotion de vos semblables ? C’est mal, ça !

— pas vraiment, j’étais juste concentrée sur autre chose la semaine de sa mort

— concentrée sur « éradiquer la magie de Noël sur mon blog » ?

— sois pas de mauvaise foi hein, ça déborde de magie de Noël sur ce blog. Purée, un cookie géant, c’est super « magie de Noël » quand même !

— mouais, on aurait plutôt dit que ça a le mérite d’exister…

— han ! C’est toi l’assassin de la magie de Noël, t’as pas de cœur ou bien ?

— le cynisme, c’est peut-être contagieux en fait…

— on est mal alors…

— on est mal »